Les 6 choses à savoir pour bien préparer votre Euro 2016

Si vous êtes amateur de football et que vous voulez visiter Paris, on ne saurait trop vous conseiller d'attendre l'été 2016. C'est un peu loin, certes… Mais la région parisienne abritera pas moins de 12 rencontres durant l'Euro. Le Stade de France est le grand gagnant avec sept matches à Saint-Denis, dont le match d'ouverture des Bleus (le 10 juin à 21h00), la finale (le 10 juillet), trois autres matches de poule (les 14, 16 et 22 juin), un huitième de finale (le 27 juin) et un quart (le 3 juillet). Le Parc des Princes, lui, accueillera cinq affiches : quatre matches de poules et un huitième de finale (le 25 juin). Si vous êtes allergiques au ballon rond, fuyez la capitale !

Il ne faut pas se leurrer, il sera difficile d'échapper à la fièvre de l'Euro en 2016. Sauf si vous êtes dans l'Est ou l'Ouest de l'Hexagone, les régions "oubliées" du dispositif… Mais quatre matches au moins seront disputés dans chacune des dix villes organisatrices, les moins bien loties étant Lens, Nice, Saint-Etienne et Toulouse. Il devrait néanmoins s'y disputer quelques affiches. "Toutes les équipes, y compris les six équipes têtes de série, jouent leurs trois matches de groupe dans des stades différents", ont annoncé les organisateurs.

Si vous voulez sortir de Paris, vous pourrez voir six matches à Lille au Stade Pierre-Mauroy, dont le troisième match de poule de la France (le 19 juin à 21h00) et un quart (le 1er juillet). Au Stade des Lumières, à Lyon, vous n'êtes pas assuré de voir les Bleus – sauf s'ils terminent premiers de leur groupe et y disputent leur huitième de finale le 26 juin à 15h00 - mais une demi-finale (le 6 juillet). La bonne idée, ça pourrait être de passer ses vacances à Marseille. Avec le soleil en prime, le Vélodrome sera le théâtre du deuxième match des Tricolores (le 15 juin à 21h00) et d'une demie (le 7 juillet).

Si vous n'arrivez pas à choisir, et que vous avez la santé (et les moyens), il reste une solution : faire le tour de France. Dans l'absolu, c'est possible. Les dates du calendrier ont été réparties de sorte qu'il n'y ait pas deux matches en même temps dans une même zone géographique. Ainsi, il n'y aura pas de match le même jour au Stade de France et au Parc des Princes, à Lille et à Lens, à Lyon et à Saint-Etienne, à Marseille et à Nice, à Bordeaux et à Toulouse. Même les heures des matches peuvent faciliter la vie des plus téméraires. Il y aura trois horaires de coup d'envoi: 15h00, 18h00, 21h00.

Pour ceux qui n'ont pas la chance de pouvoir voyager, il sera temps en 2016 d'investir dans un téléviseur dernier cri. L'investissement sera rapidement amorti. Plus vite même que lors des éditions précédentes. Cinquante-trois équipes participeront aux qualifications (l'UEFA chapeaute 54 associations mais la France est qualifiée d'office). Ce sera le premier Euro à 24 équipes en phase finale, au lieu de 16 lors des cinq éditions précédentes. Il y aura donc 51 matches à regarder, soit 20 rencontres supplémentaires par rapport à l'Euro 2012.

La mauvaise nouvelle, c'est qu'il faudra attendre 2015 pour prendre vos dispositions. Plus précisément le 12 décembre, date du tirage au sort de la phase finale à Paris. Les joueurs de Didier Deschamps connaîtront alors leurs adversaires. Et on connaîtra les affiches à ne surtout pas louper. Les autres repères sont août 2014 avec l'inauguration du stade de Marseille, septembre 2014 avec le lancement de la phase de qualification, mars 2015 avec l'ouverture de la billetterie grand public et le 10 juin 2015 qui marquera le "un an avant le coup d'envoi du tournoi".  Le Stade des Lumières, lui, attendra sans doute décembre 2015, le Parc des Princes rénové août 2015 et le nouveau Stadium de Toulouse novembre 2015.

En attendant la commercialisation des billets au printemps de 2015, vous avez le temps d'économiser. Reste à savoir combien. Alors que Michel Platini avait évoqué jeudi dans Le Parisien un prix de "20 euros" pour les places les moins chères, Jacques Lambert, président de la société d'organisation de l'Euro 2016, ne s'est pas montré aussi affirmatif. "A ce jour, il n’y a pas de validation de la politique globale des tarifs avec l'UEFA. On ne va pas évoquer un prix bas ou un prix haut mais travailler sur la globalité des tarifs", a-t-il expliqué. Mais il a annoncé "la décision de rajouter une quatrième catégorie qui n'existait pas jusqu'alors" pour rendre les prix abordables et réussir la "fête populaire" que souhaite Michel Platini. Et si c'est pour voir la France s'imposer chez elle comme en 1984 et 1998…