Les notes : Phénoménal Lloris, immense Griezmann... La France a été parfaite d’un bout à l’autre

J’ai aimé : Il ne faudra pas oublier son début de match au moment de distribuer les louanges. Sa parade sensationnelle sur la frappe de Can (14e) est un tournant tout aussi décisif que le penalty de Griezmann. Il a déroulé avec une claquette sur une frappe de Schweinsteiger (26e) et des prises de balle toujours sûres. En prime, un jeu au pied efficace. Il termine la rencontre sur une horizontale phénoménale sur une tête de Müller (90+2e). Ex-ce-pti-on-nel.

Je n’ai pas aimé : RAS

En bref… Ce jeudi, c’était lui le meilleur gardien du monde.

J’ai aimé : Il a fermé son couloir à double tour et mis dans sa poche un Draxler pourtant remuant. Saignant dans les duels et solide dans les airs.

Je n’ai pas aimé : Une grosse boulette en début de match et une perte de balle qui a mis les Bleus dans l’embarras (2e). Et puis ? C’est tout. Bien sûr, il n’a pas apporté offensivement. Mais ce n’était pas son rôle ce jeudi.

En bref… Du grand Sagna.

J’ai aimé : Un match colossal pour lui aussi. Au plus fort de la domination allemande, il est allé au mastic et en est souvent, pour ne pas dire toujours, sorti vainqueur. Dans les airs, il est injouable.

Je n’ai pas aimé : Une mauvaise relance au milieu de terrain (49e) pour chercher la petite bête.

En bref… C’est qui le boss ? C’est Kos !

J’ai aimé : Il s’est débridé et a explosé aux yeux de tous. Très costaud en défense avec plusieurs sauvetages à son actif (25e, 32e), il n’a pas hésité à apporter le décalage en attaque et fut à l’origine de quelques coups bien sentis (frappe de Griezmann, 42e). Un immense match face aux champions du monde et pour sa deuxième sélection. Chapeau bas.

Je n’ai pas aimé : Une relance dans l’axe mais sous la pression (64e) et un duel perdu face à Höwedes (82e) tout de même. Mais peut-on lui en vouloir ?

En bref… Big Sam est grand. Il n’y a plus de duel avec Rami.

J’ai aimé : C’est de lui qu’est venue la lumière. Il provoque le penalty qui débloque la rencontre dans un dépassement de fonction qui fait la différence. Derrière, il a tenu la baraque parfois face à deux adversaires.

Je n’ai pas aimé : Il a laissé beaucoup de marge de manœuvre à Kimmich. Les Allemands avaient décidé d’attaquer sur son aile et il fut parfois à la limite.

En bref… Tonton Pat a de la bouteille. Il est là quand ça compte.

J’ai aimé : Il efface Kimmich sur l’action qui amène le deuxième but avec une facilité déconcertante. Son sang-froid a fait un bien fou aux Bleus en fin de match quand la chaleur est montée d’un cran. Ses percées ont fait mal à l’entrejeu allemand tout comme ses changements d’aile.

Je n’ai pas aimé : Un début de match où il fut moins à l’aise.

En bref… Il lui fallait un match référence en Bleu ? Bingo !

J’ai aimé : Son début de match immense à l’image de cette action à une touche de balle avec Griezmann (7e). Matuidi a démarré sur des bases monstrueuses. S’il a baissé d’intensité, il ne pouvait tenir sur ce rythme, soyons réalistes. Mais il n’a pas été pris à défaut. Son activité et ses courses ont fait du bien. Quand l’Allemagne a montré les dents, il n’a pas hésité à lui taper sur le museau.

Je n’ai pas aimé : Il a souffert comme tout le collectif à partir de la 20e minute. Moins précis dans son pressing, il est coupable d’une mauvaise passe qui aurait pu coûter cher (frappe de Müller, 39e).

En bref… Solide comme un roc.

J’ai aimé : Mais de quel métal est-il fait ? De l’acier sans aucun doute. Il a éteint Draxler et Hector à lui tout seul et s’est même permis quelques ouvertures parfaites. Au four, au moulin, dans la cuisine et partout ailleurs. Monstrueux.

Je n’ai pas aimé : A vrai dire pas grand-chose.

En bref… Un taureau aux pieds soyeux.

J’ai aimé : Un doublé encore. C’est de lui que tout part et c’est lui qui termine le travail. Même au plus fort de la domination allemande, il a surclassé ses adversaires. Il faut se rappeler qu’il a raté un penalty lors de la dernière finale de Ligue des champions. Il fallait avoir les nerfs solides pour se présenter face à Neuer. Ce gamin est immense. Toujours là où il faut. Toujours juste. Toujours décisif.

Je n’ai pas aimé : Rien. Absolument rien.

En bref… Le meilleur joueur de l’Euro a encore frappé.

Remplacé par Yohan Cabaye (90e).

J’ai aimé : Il n’a jamais rechigné devant le travail défensif. Quelques décalages bien sentis et une faculté à trouver des positions de frappe.

Je n’ai pas aimé : Il n’a pas eu son rayonnement habituel et a connu du déchet. Joachim Löw avait sans doute ciblé son manque de rigueur défensive et Payet a été servi. Les Allemands n’ont cessé de débouler sur son côté et il a souffert face à Kimmich. Sa relance dans l’axe (28e) a fait passer des sueurs froides.

En bref… Face au jeu de possession allemand, il a souffert mais s’en est sorti sans heurt.

Remplacé par N’Golo Kanté (75e)

J’ai aimé : Quel travail ! Il s’est battu sur tous les ballons comme un forcené et en a gratté quelques-uns comme sur ce contre face à Boateng (43e). Sa puissance et son jeu de tête ont fait mal aux Allemands.

Je n’ai pas aimé : Il a d’abord eu beaucoup de mal à trouver Payet et Griezmann dans ses déviations. L’étau Boateng-Höwedes lui a imposé un rude combat mais il leur a répondu dans les airs grattant quelques ballons. Trop lent après le contre sur Boateng (43e), il a raté deux belles opportunités face à Neuer.

En bref… Le maître des airs.

Remplacé par André-Pierre Gignac (78e).