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Le choix de la fidélité

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ParEurosport

Mis à jour 16/05/2012 à 13:17 GMT+2

Au moment de constituer ses deux listes et d’en définir les marges, le vécu et les services rendus ont autant compté que la forme actuelle aux yeux de Laurent Blanc.

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Crédit: Eurosport

Depuis son arrivée à la tête des Bleus, il y a bientôt deux ans, Laurent Blanc raisonne en terme de noyau dur. De la taille d'un pépin lors des premières sorties des Bleus, celui-ci a fini - par la force des choses et l'expérience engrangée - à ressembler à quelque chose de consistant. D'ailleurs, au moment de trancher et de conserver 26 joueurs pour la grande aventure du mois de juin, le sélectionneur national a reconnu que sur "16 ou 17 joueurs", il n'a eu "aucune hésitation." Parce que le vécu compte. Et que les moments passés ensemble, les états de service en bleu, ont une valeur. Il en eut sans doute été autrement si des comètes s'étaient révélées et avaient éclairé le printemps. Laurent Blanc ne l'a pas caché. Mais mis à part Hatem Ben Arfa ou Mapou Yanga MBiwa, personne n'est tombé du ciel.
Des 26 qui sont sur la route de l'Euro, 13 étaient déjà là au tout début des qualifications face à la Biélorussie (0-1), en septembre 2010. Si vous ajoutez ceux qui ont été réintégrés une fois disponibles, Ribéry, Evra (suspendus par la FFF après Knysna) et Gourcuff (suspendu après un carton rouge reçu en Afrique du Sud), cela fait 16 joueurs qui ont, tant bien que mal, joint les deux bouts. D’autres, comme Abou Diaby, Lassana Diarra, Bacary Sagna et Eric Abidal, auraient pu et dû venir se greffer à la liste. "Sur 15, 16 ou 17 choix, il y a une cohérence depuis le début", a reconnu Laurent Blanc, qui a clairement fait le choix de la fidélité.
Blanc connait les soldats
Yoann Gourcuff et Florent Malouda en sont les cas les plus évidents. Les deux hommes n'ont pas été bons cette saison. Personne ne dira le contraire, pas même le sélectionneur qui a même parlé de "bilan indéfendable". Le premier est là car Blanc n'a pas trouvé mieux. Le second, lui, bénéficie de son expérience du haut-niveau. Mais avec le Lyonnais et le Londonien, Blanc sait aussi à quoi s'en tenir. Il connait les soldats qui lui ont, à un moment ou à un autre, rendu des services et prouvé qu’ils étaient des recours, dans sa vie de sélectionneur ou celle d'entraîneur de Bordeaux.
Constat équivalent pour Mathieu Valbuena. Le petit Marseillais était l'une des interrogations de la pré-liste. Y serait-il ? N'y serait-il pas ? Il y est. Parce que Blanc a vu plus loin que les trois derniers mois. Et qu’il a dû, comme avec Gourcuff ou Malouda, jongler avec les (in)disponibilités du moment : "On a réfléchit sur beaucoup de sujets, pas que celui-là. La blessure de Rémy a redistribué les cartes à droite, a reconnu le sélectionneur. Mathieu, dans les matches-référence que l'on a joués, que ce soit en Bosnie ou en Allemagne, était titulaire et a très bien fait les choses." Il aurait pu ajouter l'Angleterre et Wembley où le Marseillais avait donné la victoire aux Bleus (1-2), en novembre 2010. C'était le premier test grandeur nature de la génération Blanc. Des 11 titulaires de Wembley ce soir-là, 9 sont dans la pré-liste pour l’Euro*. Le choix de la fidélité, on vous dit.
Manquent Sagna et Abidal, indisponibles.
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