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Les Bleus : on en parle

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ParEurosport

Mis à jour 13/06/2012 à 13:28 GMT+2

Malgré le nul face à l'Angleterre (1-1), notre envoyé spécial Maxime Dupuis juge que la dynamique de la préparation n'est "pas cassée" avant d'affronter l'Ukraine, vendredi.

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Crédit: Eurosport

Klyde65 : Pensez-vous que l'on verra un tandem Giroud - Benzema contre l'Ukraine ce vendredi ?
Maxime Dupuis : Non. Du moins pas en début de rencontre. La donne est toujours la même : Laurent Blanc ne veut pas aligner deux pointes ensemble. Sauf durant le match. Ce n'est pas arrivé contre l'Angleterre mais on pourrait voir Olivier Giroud entrer en cours de jeu, vendredi. En fonction, bien évidemment, des circonstances du match. Le joueur de Montpellier n'a qu'une envie : en découdre.
Flo59 : Yann M'Vila sera-t-il titulaire vendredi et associé à Alou Diarra ?
M.D. : Rien ne s'y oppose désormais. M'Vila était déjà apte pour l'Angleterre mais Blanc l'a laissé sur le banc le plus logiquement du monde. Pour deux raisons. La première tient au fait que le faire démarrer face à un tel adversaire était risqué. La seconde à Alou Diarra, impeccable depuis le début de la préparation. Vendredi, on pourrait voir les deux hommes ensemble, dans un dérivé de ce que le sélectionneur avait fait en Bosnie en septembre 2010. Il faudrait alors sortir Florent Malouda du onze de départ. Une chose est certaine, il est aujourd'hui compliqué de mettre Diarra de côté.
Llorca : Garder ce onze de départ serait une bonne chose face aux Ukrainiens, mais les changements devraient intervenir plutôt aux alentours de la 55e, 60e minute (selon l'évolution du match)...
M.D. : Je suis assez d'accord avec vous au niveau des remplacements. Lundi, on a été étonné de voir Ben Arfa et Martin entrer à la 84e minute. C'était évidemment trop tard. Etonné également de ne pas voir Giroud débarquer et mettre un peu le bazar dans la surface de réparation de Hart. Pour ce qui est des trois ou quatre joueurs favoris pour une éventuelle entrée en jeu, on pense à Martin, Ben Arfa ou Ménez et Giroud.
monsieur p@  : Victoire impérative vendredi face à l'Ukraine ?
M.D. : Mathématiquement, non. Mais dans les faits, ça vaudrait mieux. Les dernières journées avec victoires combinées au résultat de l'autre match, c'est toujours un peu risqué. Une victoire face à l'Ukraine aurait l'intérêt suprême d'offrir aux Bleus le luxe d'avoir leur destin entre les mains lors de la dernière journée.
France92 : Pensez-vous que l-on pourra voir un Ribéry aussi bon que face à la Serbie ou l'Estonie ?
M.D. : On ne peut que l'espérer. En tout cas, j'ai aimé le Ribéry de lundi. Il a travaillé énormément sur son côté gauche. Parfois, il a trop tenté de faire la différence seul mais honnêtement, on ne peut lui reprocher de vouloir faire sauter le verrou. Défensivement, le Bavarois a aussi aidé Patrice Evra. Enfin, on a eu la confirmation de sa grande forme physique et de son envie. Une anecdote à ce sujet : on l'a vu en seconde période pester alors que Lloris tardait à relancer en sa direction. Il en voulait vraiment.
Mikoka : L'ampleur médiatique des actes de Nasri vont-ils susciter une gêne au sein du groupe ?
M.D. : Aucune. Ne vous inquiétez pas pour cela. Personne dans le groupe n'a reproché quoi que ce soit à Samir Nasri. Sur ce point et face aux médias, les joueurs sont toujours très soudés. C'est parfois l'ennemi de l'extérieur, ce fut d'ailleurs le cas avec un autre sélectionneur national et pas si longtemps.
Hasston : Pourquoi les journalistes s'en prennent à Nasri ?
Avez-vous vraiment eu l'impression que la presse s'en prenait à Samir Nasri ? Vraiment ? Il n'est pas interdit de dire qu'un joueur n'est pas bon ou passe à côté. Vous-mêmes le dites quand vous le pensez. Samir Nasri n'a pas fait une bonne préparation, il a été critiqué, logiquement il me semble. Voilà, c'est tout. Pas de quoi fouetter un chat. Sa réaction était quelque peu disproportionnée il me semble. Notamment ses mots. D'ailleurs, Noël Le Graët, tout en prenant la défense du joueur, a parlé de geste "inapproprié" ce matin.
Al : On dit que Méxes est très moyen mais je trouve que Rami n'a pas été rassurant face à l'Angleterre...
M.D. : Je suis d'accord. Philippe Mexès a bien relevé le niveau lundi et fait le match qu'on attendait. En revanche, Adil Rami a été en-dessous, notamment au niveau de la relance. Le joueur de Valence perd encore trop de ballons. Sur l'un d'entre eux, il y a d'ailleurs eu le feu en début de match. De là à le remplacer par Koscielny, ça m'étonnerait.
Visiteur : Êtes-vous confiant pour la suite des évènements ?
M.D. : Bonne question. Mais difficile de répondre. Je l'aurais été un peu plus avec trois points dans la besace. Je pense que la dynamique des matches de préparation n'est pas cassée.  Maintenant, si les Bleus tombent face à une Ukraine joueuse, alors oui, elle pourrait s'en sortir mieux que face à l'Angleterre. Il faut espérer que les joueurs de Blokhine, avec trois points au compteur, ne vont pas être trop attentistes. Ca ne devrait pas être le cas. Mais méfions-nous.
Kalil : Malouda transparent ? Qu'en pensez vous?
M.D. : Il n'a pas été au même niveau qu'en préparation et, il est vrai, n'a pas apporté grand chose, offensivement notamment. Après le match, il a jugé que les Anglais avaient parfaitement coupé sa relation avec Franck Ribéry. Et lui-même a beaucoup travailler face à Parker et Gerrard.
Cedric : Imaginez-vous que Blanc puisse sanctionner Nasri pour son geste en le mettant sur le banc face à l'Ukraine?
M.D. : Rassurez-vous : aucune chance. Le sélectionneur national a dit qu'il allait s'entretenir avec le joueur. Sans doute pour lui dire que ce n'était pas une bonne idée. Mais rien de plus.
Coyspace : France - Angleterre, le plus mauvais match de l'Euro ?
M.D. : Comme vous pouvez l'imaginer, je ne peux voir tous les matches, étant aux basques des Bleus. Mais j'ai notamment vu Allemagne - Portugal qui n'était pas un sommet il me semble. En revanche, cela me permet d'aborder un point dont on n'a pas encore parlé ici : la chaleur. Il faut extrêmement chaud sur Donetsk. Plus de 32 degrés à l'ombre. Et, honnêtement, il est difficile de répéter les efforts. C'est tout de même une circonstance atténuante. Vendredi face à l'Ukraine, il fera tout aussi chaud avec des risques... d'orage.
Clément : La plupart des articles que j'ai lus ont parlé d'un Benzema très moyen, voire mauvais face à l'Angleterre...
M.D. : Je n'irais pas jusque-là. Pour moi, Karim Benzema a fait ce que le jeu des Bleus demande. A savoir du mouvement, du dézonage, etc. Maintenant, face à l'Angleterre et son mur, les Bleus avaient besoin d'autre chose de plus perforant. Benzema aurait-il dû rester plus présent dans la surface ? Oui, assurément. Mais son jeu et les exigences de l'équipe de France lui demandaient autre chose.
Arnaud : Pensez-vous que l'Ukraine et la Suède se montreront plus dangereuses que l'Angleterre ?
M.D. : Plus dangereuses, je ne sais pas. Plus entreprenantes, oui certainement. Et ce n'est pas plus mal pour l'équipe de France qui, encore une fois, a besoin de plus d'espaces.
Visiteur : Les Bleus ont-ils du temps libre ou restent-ils tout le temps à Kirsha ?
M.D. : 99% du temps, ils restent à Kirsha, qui est éloigné de tout et au bord d'une autoroute qui n'a pas encore été terminée. Cependant, à leur demande, les Bleus ont fait une sortie dans le centre-ville la semaine dernière. Ils ont besoin de souffler et voir autre chose de temps en temps. Car la console et le ping pong, ça va un temps...
Chemme1 : Si la France ne sort pas du groupe, pourrait-on parler de catastrophe ?
M.D. : De catastrophe, je ne sais pas. D'échec, assurément. Et on serait encore reparti dans une énième reconstruction avec, sans doute, un nouveau sélectionneur. C'est évidemment tout sauf souhaitable, deux ans après le fiasco de l'Afrique du Sud.
Guigui : La France va-t-elle jouer avec le frein contre l'Ukraine ou va-t-elle se libérer et mettre du rythme ?
M.D. : Pas le choix, il faut se libérer ! Et surtout entrer dans la partie dès la première seconde. Laurent Blanc a appuyé sur ce point. Parce que face à l'Angleterre, les Bleus auraient pu atteindre la demi-heure avec deux buts de retard, si Milner avait redressé le ballon dans le but de Lloris.
Mathieu : Cabaye devient une arme de plus en plus importante en équipe de France...
M.D. : Laurent Blanc l'adore en tout cas. Il est vrai que Cabaye correspond à l'idée du sélectionneur. A savoir jouer au ballon, court et bien. Le joueur de Newcastle sait faire tout cela et, aujourd'hui, est indiscutable en équipe de France.
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