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Sochaux, Renard, Lille, Lyon : l'antisèche de la 38e et dernière journée de L1

Gil Baudu

Mis à jour 18/05/2014 à 06:29 GMT+2

Sochaux a craqué au plus mauvais moment dans la course au maintien, quand Lille et Lyon ont joué les costauds pour l’Europe. Notre antisèche.

La déception de Pelé après la relégation des Sochaliens

Crédit: AFP

La question : Sochaux a-t-il cédé sous la pression ?

Depuis la reprise, la courbe sochalienne épousait une trajectoire hallucinante. Elle a porté les Lionceaux jusqu’à samedi. A entretenu un fol espoir : celui du maintien. Si bien que, pour reprendre les mots d’Hervé Renard au micro de Canal+ juste avant le coup d’envoi du dernier acte de la saison, Sochaux "n’avait pas le droit de ne pas le faire". Mais Sochaux ne l’a pas fait. Parce qu’au lieu de les galvaniser, cette finale face à Evian-TG a, au contraire, tétanisé les Doubistes. Dans un Bonal bouillant comme une marmite, ils ont tout fait pour mettre le pied sur le ballon. Pour prendre leur destin en main. Raté.
Au moindre contre haut-savoyard, on les a sentis fébriles. Sous l’emprise d’un stress qu’ils ne maîtrisaient plus. Dommage, mille fois dommage : ce Sochaux-là nous avait tellement emballés. Tellement surpris, aussi. Il méritait de conclure autrement sa 15e saison consécutive parmi l’élite. Sauf que la loi d’une finale est impitoyable : l’équipe qui la perd renvoie son parcours, aussi brillant soit-il, au rang de souvenirs. Ces souvenirs qui servent à souffler sur les braises des regrets. C’était une soirée où il ne fallait surtout pas se rater. Où il fallait avoir la tête sur les épaules. Dans leur quête européenne, Lille et Lyon y sont parvenus. En costauds, le LOSC et l’OL ont fini le travail, respectivement à Lorient (1-4) et à Nice (0-1). Sochaux, lui, n’a pas su. Ce n’était vraiment pas le moment de craquer.

La note artistique : 10/10

Le ciseau de Daniel Wass vaut bien la note maximale. Parce qu’il est somptueux. Parce qu’il a mis Evian-TG sur la voie du maintien. A Bonal, le Danois a repris magistralement un centre de Modou Sougou. Yohann Pelé n’a rien pu faire. A sa décharge, le gardien sochalien a encaissé le plus beau but de cette 38e journée.

L’image : Renard est fair-play, Dupraz est rancunier

Beau joueur, Hervé Renard. L’entraîneur sochalien avait le sourire, malgré la relégation de son équipe. , il a même tenu à "apaiser les choses" avec son homologue Pascal Dupraz, qu’il avait allumé par presse interposée. Les deux hommes se sont serrés la main. Et ils ont échangé des mots, pour évoquer un match que "toute la France voyait joué d'avance". A voir la tête du coach d’Evian-TG après le net succès haut-savoyard à Bonal (0-3), la pilule n'est pas totalement passée.
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Hervé Renard, l'entraîneur de Sochaux, félicite son homologue Pascal Dupraz, après le maintien d'Evian-TG en Ligue 1.

Crédit: AFP

On en parlera cet été

  • La sanction du fair-play financier, le PSG s’en lave les mains. On exagère ? A peine. C’est Nasser al-Khelaïfi en personne qui le dit. Paris a un effectif assez fourni et des moyens assez conséquents pour être archi-favori à sa propre succession. A moins que Monaco ait fini son réapprentissage…
  • A Lyon, l’entraîneur ne reste jamais plus de trois ans. Rémi Garde n’est pas le seul dans ce cas. Avant lui, Jacques Santini, Paul Le Guen, Gérard Houllier, Alain Perrin et Claude Puel avaient quitté le navire rhodanien à l’issue de leur troisième saison. Eux aussi avaient qualifié l’OL pour une Coupe d’Europe. Au moins, Jocelyn Gourvenec, Hubert Fournier et Hervé Renard, ses successeurs potentiels, savent à quoi s’en tenir.
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Rémi Garde quitte le banc de Lyon sur une victoire à Nice (0-1), qui qualifie l'OL pour la Ligue Europa.

Crédit: AFP

  • A Marseille, une page se tourne. L’arrivée de Marcelo Bielsa augure d’un été mouvementé sur la Canebière. Surtout dans le sens des départs.
  • Viendra ? Viendra pas ? En tout cas, on a hâte de savoir si Zinédine Zidane prendra place sur le banc de Bordeaux à la place de Francis Gillot.
  • Lorient sans Christian Gourcuff, ce ne sera plus tout à fait Lorient.
  • Mickaël Landreau a joué son 618e et dernier match de L1. Mais peut-être pas son dernier match tout court. On voit bien Didier Deschamps lui offrir une 12e sélection avant la Coupe du monde. Surtout si les nouvelles concernant Steve Mandanda n'augurent rien de bon.
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Face à Nantes, Mickaël Landreau, le gardien de Bastia, a joué son 618e et dernier match de L1.

Crédit: AFP

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