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Camara : "J'assume"

Eurosport
ParEurosport

Publié 20/10/2007 à 00:00 GMT+2

Malgré les difficultés, Zoumana Camara ne regrette pas d'avoir fait le forcing pour venir au PSG. Même si le public réclame le retour de Yepes. Pour le défenseur, le problème du PSG est "certainement mental", assurant qu'il ne fallait pas avoir "honte" de

ZOUMANA CAMARA, comment avez-vous géré la mini-trêve ?
Z.C. : Les coupures sont toujours plus agréables quand on reste sur une victoire. La défaite face à Rennes nous avait vraiment fait du mal. Souvent, quand c'est comme ça, on se réfugie derrière le travail. On a profité de la trêve pour bien bosser, faire un match amical et essayer de retrouver un peu de confiance.
Et il vous en faudra pour aller défier Valenciennes...
Z.C. : VA n'est pas invaincu dans son stade pour rien. Dans un premier temps, ce sera un combat où le mental et la combativité seront primordiaux. Il faudra d'abord gagner ce combat pour ensuite espérer quelque chose.
L'obligation de résultat ne met-il pas trop de pression sur vos rencontres à l'extérieur ?
Z.C. : Tant qu'on ne gagnera pas chez nous, ce sera la même chose. Pour l'instant, on montre un visage assez solide et serein loin de chez nous, mais il ne faut pas se prendre plus la tête que ça. Si on commence à trop gamberger, on ne va plus jouer.
Comment expliquez-vous que le PSG montre deux visages différents?
Z.C. : Je ne pense pas que l'on montre deux visages différents. Même au Parc, on a de bonnes séquences. Malheureusement, on n'a réussi qu'une fois à ouvrir la marque. Le reste du temps, on est obligé de courir après le score. Et on n'a réussi qu'une seule fois à revenir.
Êtes-vous d'accord pour parler de syndrome au Parc des Princes?
Z.C. : Syndrome, le mot est un peu fort mais quand on regarde les stats, on ne peut rien dire. Le problème est certainement mental. Je n'en ai pas du tout l'impression, mais peut-être qu'inconsciemment, on se met trop de pression dès qu'on joue chez nous.
Ce n'est pourtant pas le public qui vous paralyse...
Z.C. : Non, et on le remercie d'être toujours derrière nous. Cela ne doit pas être évident pour les supporters de venir au Parc et de ne pas voir une victoire depuis six matches, mais il faut qu'ils continuent à nous soutenir. On a besoin d'eux. Peut-être que la première victoire servira de déclic et changera le reste de la saison. Les bilans, c'est à la fin qu'on les fait.
Quel premier bilan pouvez-vous tirer de vos premiers mois au sein du PSG ?
Z.C. : J'aurais aimé faire de meilleurs débuts. C'est plus facile d'arriver dans un club quand tout se passe bien. Mais bon... Dans la difficulté, il faut savoir faire preuve de caractère. Moi, j'ai tout fait pour venir ici, je l'assume. Il faut prendre ses responsabilités, s'accrocher et continuer à bosser. Je sais qu'il y aura des jours meilleurs.
Comment réagissez-vous lorsque le public du Parc réclame Mario Yepes?
Z.C. : Le public peut crier ce qu'il veut, je n'en ai rien à faire. Moi, je suis sur le terrain, je sais que j'ai la confiance de l'entraîneur et c'est le principal. Je n'ai aucun souci avec Mario. Il est là, il bosse bien, il est apprécié des supporteurs mais il y a des choix qui sont faits et on doit les respecter.
Pourquoi Paris est-il si différent des autres clubs ?
Z.C. : La pression médiatique et populaire y est plus forte qu'ailleurs. Ça ressemble à Marseille. Les gens ne tiennent plus compte des saisons d'avant, ils veulent tout de suite des titres ou une place dans le haut du classement. On n'a pas le droit à l'erreur. C'est une exigence tout à fait naturelle vu le passé du club et son standing. Mais quand les dirigeants parlent de reconstruction, ils savent ce qu'ils disent. Et il n'y a pas de honte à ça.
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