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"Le PSG sur les rails"

Eurosport
ParEurosport

Publié 28/05/2008 à 13:00 GMT+2

Charles Villeneuve, nommé mardi président du PSG, veut "remettre sur les rails" le club parisien, qui vient de lutter deux saisons de rang pour se maintenir, et promet que le club reviendra "dans les trois premiers, mais pas dès l'année prochaine".

CHARLES VILLENEUVE, vous n'êtes dans le football que depuis peu, êtes-vous l'homme de la situation ?
C.V. : Remettre sur les rails le PSG constitue un véritable défi. L'important est de choisir son équipe et d'avoir d'excellents collaborateurs, je vais essayer de d'utiliser cette méthode que j'ai apprise, sur le choix des hommes comme sur la gestion, dans mes autres maisons.
Quelle va être votre première décision de président ?
C.V. : Un plan va être établi, moi j'ai un inventaire à faire, poste par poste, je dois redonner confiance à tout le personnel, établir des objectifs, établir une stratégie de communication, lancer un appel (au calme, ndlr) aux supporters... C'est plus difficile de 30% pour le Paris SG. Quand le PSG gagne c'est normal, quand il perd tout le monde le caricature. C'est plus difficile que pour les autres clubs historiques, Lyon, qui vient d'entrer dans l'histoire du football français, et Marseille, qui en fait partie.
Mais le vrai patron ne reste-t-il pas M. Bazin, l'actionnaire majoritaire?
C.V. : Est-ce que j'ai l'air de venir ici sur un strapontin ? Sébastien Bazin m'a donné un mandat, m'a fixé un objectif, je vais essayer de l'atteindre avec Paul Le Guen, avec lequel je m'entends très très bien.
Allez-vous le garder comme entraîneur ?
C.V. : Paul Le Guen, avec lequel j'ai déjeuné tout à l'heure (ndlr : mardi), a été maintenu dans ses fonctions. Il a montré beaucoup de décence et de courage aux moments où c'était très difficile, il n'a pas perdu la boule ni les nerfs. Et il a montré que PSG avait un fonds de jeu, qui avait complètement bloqué Lyon samedi en finale de la Coupe de France (1-0 a.p. pour l'OL). Il y a déjà de bonnes bases, des jeunes, et à ces jeunes là il faudra ajouter des joueurs d'expérience.
Qui va venir vous épauler ? Un directeur sportif ?
C.V. : C'est prématuré. Pour l'instant il n'y a aucun nom, juste des contacts. Mais effectivement je serai entouré par une équipe que j'espère percutante. Mais je ne suis pas là pour faire l'équipe le samedi et le dimanche, ce n'est pas mon rôle, c'est celui de Paul Le Guen.
Le Guen prépare la saison prochaine depuis un moment, avez-vous ensemble exploré des pistes de recrutement ?
C.V. : On n'a pas parlé de ça, sincèrement, nous avons évoqué les grands principes.
Quelle enveloppe M. Bazin vous a-t-il promise pour les transferts ?
C.V. : C'est trop tôt pour en parler. Je viens d'arriver, je débarque. Ne me poussez pas à la langue de bois.
Que promettez-vous aux supporters ?
C.V. : D'abord je voudrais qu'ils me promettent quelque chose... (il ne finit pas sa phrase). On nous surveille comme du lait sur le feu...
Que leur promettez-vous ?
C.V. : Je promets du sang et des larmes, comme Churchill, et du bonheur, si possible. L'objectif c'est les trois premiers, mais pas dès l'année prochaine, il ne faut pas que je sois trop gourmand. Il faut donner à cette équipe le lustre qu'elle mérite.
Réalisez-vous un rêve, le PSG est-il le club de votre coeur ?
C.V. : Je suis content d'être là où je suis. Moi je suis toulonnais, et je me réjouis que le RCT remonte en Top 14. J'aime bien le PSG, mais j'ai des enfants, des gendres, qui sont des dingues du PSG. J'ai une grosse pression familiale!
Allez-vous, comme Mourad Boudjellal (président mécène du RCT qui a recruté des stars de l'Hémisphère Sud), recruter des Brésiliens ?
C.V. : Ils n'ont pas le même prix... Mais pourquoi des joueurs brésiliens ? Il y beaucoup de joueurs français de classe mondiale.
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