OL : Et si Grenier n'avait pas été absent d'août à avril ?
Mis à jour 03/05/2015 à 00:18 GMT+2
LIGUE 1 - Le retour de Clément Grenier fait un bien fou à l'OL. On l’a encore vu samedi face à Evian (2-0). De quoi regretter son interminable absence cette saison. Voici tout ce qu'il fallait retenir des matches de Ligue 1 de ce samedi.
La question : Lyon avec Grenier, ça change quoi ?
Ah, si Clément Grenier avait joué 38 matches cette saison... Même une petite vingtaine. Peut-être que le destin de l'OL en aurait été changé. Peut-être que Lyon aurait son destin entre ses pieds. A force de ne plus le voir sur les pelouses de Ligue 1, le milieu de l'OL s'était fait oublier et avec lui l'importance primordiale de son profil dans le onze de l'OL. Son retour est fracassant.
Ce samedi, il a débloqué la rencontre d'un but sur coup franc direct, le premier de l'OL cette saison. Mais il fut surtout précieux dans la construction. En jouant avec deux meneurs, l'un haut (Fekir) et l'un plus bas (Grenier), Lyon valorise encore plus les qualités de percussion et les appels de ses flèches offensives. Bien sûr, son remplaçant, Jordan Ferri, n'a pas à rougir de sa saison. Mais il n'a pas la même classe et les souliers de Grenier sont remplis de caviar.
Grenier est soyeux dans ses transmissions et décisif sur les phases arrêtées, l’une des rares faiblesses de l’OL cette saison. Depuis son retour, Lyon a pris 10 sur 12 points possibles et sans doute livré l'un de ses matches les plus aboutis face aux Verts (2-2). Grenier en est à un but et deux passes décisives en 131 minutes de jeu. Oui, son absence a de quoi donner quelques regrets à l'Olympique Lyonnais. C'est peut-être son influence tout au long de la saison qui aura manqué à l'OL pour coiffer le PSG au soir de la 38e journée.
La note artistique : 0/20 pour les Verts
Il paraît que les joueurs de l'AS Saint-Etienne veulent à tout prix chiper la troisième place à l'AS Monaco en cette fin de saison. Avant de penser à intégrer la crème de la crème et à la petite musique enivrante des mardis et mercredis soirs, les Verts feraient bien d'essayer de mettre un pied devant l'autre en Ligue 1. Mauvais depuis mi-avril, ils s'en sont sortis face à Nantes (1-0), Montpellier (1-0) et à Lyon (2-2), souvent par miracle. Ce samedi, à Bastia, ça n'est pas passé (1-0).
Une demi-occasion à se mettre sous la dent sur le terrain d'un club qui lutte pour le maintien, c'est indigne d'un candidat à la Ligue des champions. Ruffier ne peut pas indéfiniment masquer les manques du onze de Christophe Galtier. Cette équipe-là, avec ce niveau de performance, ne mérite pas de priver le solide Monaco, voire l'audacieux OM, de la C1.
L'image : Les ultras niçois avaient un message à faire passer
C'est sans doute une grande première en Ligue 1 : le tifo humain. Les ultras niçois en veulent à la LFP. Et si le message n'était pas passé, ils ont brandi une banderole un peu plus explicite : "Tribunes fermées, IDS, matches à huis clos, mercato; injustice, déplacement interdits, médias : Insupportables, arbitres nuls, refus de dialoguer, Luzenac... Vous voulez transformer notre passion." Là, au moins, c'est clair.
On en reparlera ou pas cette semaine
- Un duel perdu par Grégoire Puel a encore coûté deux points à l'OGC Nice, ça commence à faire beaucoup. Mais son père ne le met toujours pas au coin.
- Messieurs les arbitres, faites preuve d'un peu d’indulgence. Ce samedi, cinq buts ont été refusés pour hors-jeu (pour sept buts marqués). Devant la pauvreté du spectacle et la pénurie de buts, les hommes en noir auraient pu fermer les yeux.
- On ne reverra pas Lens la saison prochaine en Ligue 1. On le savait depuis des mois. C'est officiel depuis 21h50. C'est triste mais inéluctable.
- Trois points en quatre matches pour Reims : l'effet Olivier Guegan est tout à fait impressionnant.
- Evian-Thonon-Gaillard – Reims : voilà le seul et le vrai match de la peur cette saison en Ligue 1. Quelque chose nous dit que celui qui restera sur le carreau samedi prochain aura plus de chances de jouer à Châteauroux, Laval ou Niort qu'au Parc des Princes ou au Vélodrome en 2016/2017.
- C'est une passe décisive de l'ancien Lyonnais Gaël Danic, face à Saint-Etienne (1-0), qui envoie Lyon (et le PSG) en Ligue des champions.
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