Payet (OM) : "Je ne pense pas que le PSG nous craigne sinon c'est un championnat à l'envers"

D.P. : Ce ne sont que neuf matches, mais la saison est encore très longue. Il reste encore 31 matches (sic) (Il se reprend) Une trentaine de matches. La saison est longue, on ne va pas s'enflammer. On va profiter de cette trêve qui arrive au bon moment.

D.P. : Oui, c'est particulier dans la mesure où il y a tout autour qui monte en pression. Que cela soit le Vélodrome, la ville, les supporters. On sent vraiment que l'on est premiers et qu'ils veulent qu'on reste premiers forcément. C'est une fierté pour nous d'être à cette première place après neuf matches.

D.P. : L'effervescence vient avec les victoires. On les enchaîne donc forcément notre public nous suit. Après je l'ai dit, on aura aussi besoin d'eux dans les moments un peu plus difficiles. Comme on l'a vu à Caen, on ne peut pas toujours gagner par deux ou trois buts d'écart. Mais avec le public qui pousse, on peut arracher la victoire dans les dernières minutes.

D.P. : Oui, on a progressé. Quand on voit notre niveau de jeu par rapport à celui de l'année dernière, on a été métamorphosés en quelques mois. Mais je pense que l'on est encore perfectibles et que l'on va s'attacher à commettre le moins d'erreurs possibles.

D.P. : Je ne pense pas que le PSG nous craigne sinon c'est un championnat à l'envers. Si Paris joue comme il l'a fait contre Barcelone mardi, le championnat sera plié au mois de décembre. Après tout est possible, oui. Nous, on laisse Paris où il est. Cette semaine, ils ont réussi à montrer qu'ils étaient un prétendant à la victoire finale en Ligue des champions, donc on ne va pas se battre avec eux. On fait notre championnat et on verra bien à la fin. 

D.P. : C'est vrai, on se l'est dit dans le vestiaire. L'année dernière, en jouant comme on l'a fait à Caen par exemple, ça ne passait pas, on perdait les matches. Maintenant, on a un état d'esprit. Même si on n'est pas bien, on sait se calmer, on sait mettre le pied sur le ballon. On arrive à se gérer. C'est vrai que le discours du coach passe bien mais nous les joueurs on arrive aussi à faire notre autocritique.

D.P. : Oui, je suis content de ce retour à Clairefontaine. J'ai mal vécu ma non-sélection pour la Coupe du monde effectivement. Quand il y a une Coupe du monde au Brésil et que l'on n'y est pas, forcément c'est frustrant. Après je l'ai dit, je repars à zéro. Donc je prends cette convocation comme une première sélection. Avec l'envie de bien faire et de m'amuser sur le terrain comme je le fais avec mon club.

D.P. : Oui, c'est l'aboutissement aussi d'un gros travail depuis le début de saison. C'est un aboutissement, mais ce n'est pas une fin en soi. On est comme deux nouveaux qui arrivent dans une équipe qui est déjà bien rodée. Il va falloir que l'on redouble d'efforts si on veut rester dans ce groupe.

D.P. : Ah oui ! (sourire) Si lui ne le mérite pas, qui le mérite ?

Propos recueillis par Olivier SCHWOB, rédaction de Foot-Express.com