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Ligue 1 - Ben Arfa, OL, Varela… Les tops et les flops de la 3e journée

Vincent Bregevin

Mis à jour 23/08/2015 à 00:22 GMT+2

LIGUE 1 – Le chef d'œuvre de Ben Arfa, les recrues lyonnaises absentes au rendez-vous, le carton facile chez Varela… Les tops et les flops de la 3e journée.

Hatem Ben Arfa (Nice), félicité par ses coéquipiers après son but somptueux face à Caen

Crédit: Panoramic

Les tops

  • Ben Arfa, on l'aime pour ça !
C'est pour ce genre de geste qu'on attendait beaucoup de Ben Arfa. Une accélération irrésistible, quatre défenseurs adverses éliminés comme des plots et une frappe puissante et précise dans un angle impossible pour conclure. Un but sensationnel du meneur niçois, qui a ainsi confirmé un début de saison prometteur. Comme son coéquipier Alassane Pléa, encore décisif avec le but de la victoire face à Caen (2-1).
  • Mehdi Zeffane, retour gagnant
La belle histoire de la journée. Mehdi Zeffane avait quitté Lyon dans la plus grande discrétion, sans jamais avoir eu vraiment sa chance au sein de son club formateur. Philippe Montanier a senti le bon coup en lui assignant un rôle offensif à Gerland. Bien vu. Passeur décisif sur l'ouverture du score de Pedro Henrique, Zeffane a ensuite marqué un joli but pour offrir la victoire à Rennes sur les bords du Rhône. Classe jusqu'au bout, il ne l'a pas célébré devant un public qui l'a ovationné à sa sortie. Sans rancune.
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Le but de Mehdi Zeffane (Rennes) face à Lyon

Crédit: Panoramic

  • Le bel été d'Angers
Elle est vraiment solide, cette équipe angevine. La formation de Stéphane Moulin a confirmé son début de saison tonitruant en s'imposant sur la pelouse du Gazélec (0-2) sous l'impulsion d'un grand Cheick Ndoye. Discipliné, athlétique et joueuse, le SCO mord à pleines dents dans la Ligue 1 alors que l'enfer lui était promis. C'est plutôt le paradis qui semble tendre les bras à l'actuel troisième du championnat.
  • Palmieri voit double
Julian Palmieri ne marque pas souvent. Mais quand il marque, il le fait à coup de doublés. Son premier en Ligue 1, avec une volée venue d'ailleurs, avait permis à Bastia de faire tomber le PSG l'hiver dernier (4-2). Le défenseur corse a remis ça face à Guingamp (3-0), trouvant les filets par deux fois avec deux tirs croisés bien ajustés, même si son deuxième but a finalement été accordé au défenseur guingampais Maxime Bacca contre son camp. Deux, c'est le chiffre magique pour Palmieri et pour Bastia, désormais deuxième du classement derrière le PSG.
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Julian Palmieri (Bastia) a inscrit un doublé face à Guingamp

Crédit: AFP

Les flops

  • Les recrues défensives de l'OL
Alexandre Lacazette a stigmatisé les maux lyonnais. Mais la sortie du meilleur buteur de la saison passée sous les sifflets ne doit pas occulter l'impact des recrues sur la défaite face à Rennes. Sans une erreur individuelle de Mapou Yanga-Mbiwa et un marquage bien trop lâche de Rafael sur le but de Zeffane, l'histoire aurait pu être bien différente à Gerland. Certes, Rennes a été réaliste. Mais les recrues défensives de Lyon lui ont tendu le bâton pour se faire battre.
  • Le carton plein de Bartolomeu Varela
Il ne fait pas bon être entraîneur et croiser la route de Bartolomeu Varela cette saison. Thierry Laurey peut en témoigner. L'entraîneur du Gazélec, exclu pour avoir estimé qu'une faute en faveur de l'un de ses joueurs n'avait pas été sifflée, est déjà le troisième coach expulsé par cet arbitre cette saison. Un peu sévèrement et sans grande diplomatie. L'arbitrage de Varela n'a pas fait l'unanimité par ailleurs.
  • Guingamp a oublié les bases
Deux défaites sur la plus petite des marges, à Nantes (1-0) et face à Lyon (0-1), ça passe encore. Mais à Bastia, Guingamp a littéralement sombré (3-0). L'En Avant semble avoir totalement oublié ses vertus de la saison passée. Le départ de Claudio Beauvue n'y est certainement pas étranger, mais il n'explique pas tout. Jocelyn Gourvennec a du pain sur la planche. Et l'entraîneur breton doit vite corriger le tir avant la réception de Marseille vendredi prochain.
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Jocelyn Gourvennec, l'entraîneur de Guingamp

Crédit: AFP

  • Wallace, en mode boulet
Il y a eu beaucoup de déceptions individuelles du côté de Monaco face à Toulouse. Mais la plus grosse, c'est peut-être Wallace. Des ballons perdus trop facilement, des interventions à la limite de la régularité, un marquage imprécis et une prestation d'ensemble largement insuffisante. Si Leonardo Jardim cherche un peu de fiabilité en défense centrale pour compenser l'absence d'Aymen Abdeonnour, ce n'est manifestement pas chez le Brésilien qu'il va la trouver.
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