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16e journée (en retard) : L'OL s'impose à Metz (0-3) grâce à Lacazette, Ferri et Tolisso

Loris Belin

Mis à jour 05/04/2017 à 21:41 GMT+2

LIGUE 1 - Pour ce match en retard de la 16e journée joué dans un stade Saint-Symphorien à huit-clos, l'OL a pris le meilleur sur Metz grâce à l'inévitable Alexandre Lacazette, auteur de son 24e but en championnat, Jordan Ferri et Corentin Tolisso (0-3). Sans génie ni panache, les Lyonnais consolident leur quatrième place avec sept point d'avance sur l'OM, 6e, mais treize de retard sur Nice, 3e.

Alexandre Lacazette face à Metz

Crédit: AFP

Lyon a transformé un match à rejouer pénible en trois points bienvenus. L'OL s'est imposé sur la pelouse de Metz (0-3) mercredi avec notamment un but de l'inévitable Alexandre Lacazette. Les Gones consolident leur quatrième place avec désormais sept points d'avance sur l'OM. Dominateurs dans tous les secteurs du jeu, les joueurs de Bruno Genesio ne se sont pas laissés troubler par le silence du Stade Saint-Symphorien, vidé en sanction des jets de pétards lors de la rencontre initialement disputée le 3 décembre.
Quatre mois après, le scénario de ce Metz-Lyon a bien changé. D'un 1-0 en faveur des Lorrains au moment de l'interruption de la rencontre ce samedi 3 décembre, les joueurs rhodaniens ont su renverser le sort pour repartir de Lorraine avec une victoire qui pourrait être importante pour la fin de saison. Et les Lyonnais ont su y mettre application et sérieux dans un match qui flairait bon le piège. Solides à défaut d'être flamboyants, les Gones ont patiemment attendu le déclin physique des Messins pour accélérer.
Si la première période s'est montrée bien terne à l'exception d'une frappe superbe de Fekir venue s'écraser sur la barre (23e), le deuxième acte proposé par Gonalons et les siens a de quoi rassurer pour la fin de saison de l'OL. Et comme souvent, le déclic est venu de son attaquant vedette Aexandre Lacazette. Dangereux à la 54e minute sur un but justement refusé, l'avant-centre n'a pas manqué l'occasion suivante, parfaitement lancé dans le dos de la défense par Tousart (58e), et bien aidé par la défense maladroite de Milan.

Le bon coaching de Genesio

Oppressants sur le but de Didillon et proches de doubler la mise sur trois occasions franches (Fekir 66e, Tousart 68e, Jallet 79e), les Lyonnais ont attendu le coup de mou des locaux en fin de match pour porter l'estocade fatale. Les rentrées de Ferri et de Tolisso au cœur du jeu ont offert le supplément d'énergie et de technique pour faire la différence. Le premier, servi par le second, ajustait le portier messin d'un lob subtil (87e) avant que Tolisso n'y aille de sa réalisation (90e) sur un bon travail de Valbuena et une passe décisive de Fekir.
Lyon se donne un peu plus d'air avec désormais sept points d'avance sur Marseille à la 4e place. Metz, guère dangereux durant toute la rencontre, regrettera un peu plus les incidents de décembre. Avec une victoire, les Lorrains seraient 13e avec dix points d'avance. Au lieu de cela, les joueurs d'Hinschberger restent dans le peloton à la lutte pour son maintien et devront montrer autre chose contre Bordeaux samedi.
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