Face à Metz (1-0), l'OM célèbre son record et la fin d'une ère par une toute petite victoire

L'OM respire un peu mieux avant de retrouver le PSG. Plutôt plaisant dans le jeu en première période, mais nettement plus poussif en deuxième, Marseille a finalement assuré l'essentiel dimanche au Vélodrome en signant une courte mais précieuse victoire face à Metz (1-0), en clôture de la 9e journée. Un succès acquis grâce à un but de Bafétimbi Gomis à la fin du premier quart d'heure qui permet au club phocéen, pour son 2369e match au sein de l'élite (nouveau record), de remonter à la 12e place du classement. Ce sera la place à laquelle MLD va laisser le club puisque celui-ci sera vendu lundi à Frank McCourt.

C'est clairement sur une première période, durant laquelle ils ont adressé pas moins de 13 tirs sur le but lorrain, que les Marseillais ont bâti leur victoire. Très offensifs sous l'impulsion d'un Florian Thauvin inspiré, les Olympiens ont rapidement profité de la passivité d'une équipe messine diminuée par les absences (Falette, Cohade, Doukouré) pour faire la différence. Après une première banderille (4e), Gomis, totalement oublié dans la surface, a pu s'y reprendre à deux fois pour tromper Thomas Didillon sur un corner bien frappé par Thauvin, et inscrire son 6e but en L1 cette saison (1-0, 13e).

Comme face à Nantes lors de sa dernière sortie au Vélodrome, Marseille a manqué de réalisme pour faire le break. Une imprécision illustrée par Clinton Njie (18e, 33e, 35e, 40e) et Bouna Sarr (7e, 19e) qui aurait pu coûter plus cher à l'équipe de Franck Passi. Car elle a eu trop tendance à dégarnir l'axe avec les nombreuses montées des latéraux, et Metz aurait pu exploiter cette faille avec un peu plus d'efficacité. Mais Mevlut Erding, malgré une générosité indéniable, a plombé les siens en multipliant les mauvais choix, à l'image d'un duel perdu face à Yohann Pelé (29e).

C'est surtout la seconde période qui peut donner des regrets aux Lorrains. Malgré une double parade de Didillon devant Gomis et Thauvin (71e), l'OM a été inconsistant après la pause et les meilleures situations ont été messines. Mais Erding est resté maladroit (47e, 58e), Georges Mandjeck aussi (90e+2). Plus tôt, M. Miguelgorry s'était fait bien silencieux sur une faute de Gomis sur Nguette à la limite de la surface (55e). Et sur la fin, le sort a choisi de sourire aux Marseillais sur un dégagement d'Hiroki Sakai qui a frôlé le poteau de Pelé (87e). Les partenaires de Lassana Diarra, plutôt convaincant pour son retour après près de deux mois d'absence, ont vraiment souffert pour obtenir une victoire essentielle. Place désormais à l'ère Frank McCourt. Et au duel face au PSG.