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Le barrage va se refermer

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 24/08/2010 à 19:08 GMT+2

L'Espagne (FC Séville) et l'Allemagne (Werder Brême) se disputent une place en Ligue des champions mardi. L'Italie (Sampdoria Gênes) et l'Angleterre (Tottenham) sont aussi en danger. A l'issue des barrages retour, les quatre grands championnats européens pourraient perdre un représentant en route.

Werder Bremen

Crédit: EPA

WERDER-SAMPDORIA, UN FAUTEUIL POUR DEUX
Deux buts d'avance. Le matelas est en apparence confortable pour le Werder Brême, qui défie la Sampdoria mardi, à Gênes. Pas aux yeux de Thomas Schaaf. Pour l'entraîneur brémois, le 3-1 acquis à l'aller ne lui garantit en rien une place en Ligue des champions, aux côtés du Bayern Munich et de Schalke 04. "On est mieux placés mais il n'y a aucune raison de se relâcher. C'est un grand match qui se présente." Le Werder cultive trop l'image d'une équipe joueuse et perméable à la fois pour crier victoire avant l'heure. Ces dernières années, le club allemand l'a souvent appris à ses dépens sur la scène continentale, où son fait d'armes reste cette Coupe des Coupes glanée en 1992, face à Monaco (2-0). En Bundesliga, sa perméabilité est toute aussi criante. La déroute du week-end dernier, à Hoffenheim (1-4), sonne comme un avertissement : le Werder devra serrer la vis.
Pour la Sampdoria, dont le seul titre continental remonte à une C2 en 1990, le poids du passé est plutôt rassurant. Dans son histoire européenne, le club génois n'a jamais perdu lorsqu'il accueillait un club allemand. Mieux, en 1989 comme en 1990, il avait dominé le Borussia Dortmund et Kaiserslautern sur un score qui lui conviendrait parfaitement mardi soir : 2-0. Si elle réédite cette performance, l'équipe de Domenico Di Carlo se paiera le scalp du Werder. Elle rejoindra l'Inter, la Roma et le Milan AC dans la cour des grands, qu'elle ne fréquente plus depuis dix-huit ans. Depuis sa finale malheureuse face au Barça, à Wembley (0-1, but de Koeman durant la prolongation). "Les joueurs veulent une revanche, annonce l'entraîneur italien. Ils vont mettre la pression sur Brême jusqu'au coup de sifflet final. Le Werder est une équipe très dangereuse en contre. À l'aller, on a vu ses points forts, mais aussi ses points faibles. Ils se sont créé des occasions, mais nous en avons eu aussi."
. SÉVILLE ET TOTTENHAM, UNE QUESTION DE PRESTIGE
Antonio Alvarez dit qu'il est optimiste. "Nous devons l'être", a martelé l'entraîneur du FC Séville en conférence de presse. Pourquoi ? "Parce que nous jouons notre vie." Pour ne pas mourir en barrages de la Ligue des champions, le club andalou sait ce qu'il lui reste à faire : remonter son but de retard face au Sporting Braga (0-1), mardi soir. Pour le lauréat de la Coupe de l'UEFA en 2006 et 2007, représenter l'Espagne la plus lucrative compétition européenne, aux côtés du FC Barcelone et du Real Madrid, est question de prestige. C'est aussi une rentrée de quelque 20 millions d'euros dans ses caisses. Samedi dernier, face au Barça, Séville a pu mesurer l'écart qui le séparait d'un grand d'Europe. Corrigé au Camp Nou (0-4), il a laissé filer une Supercoupe d'Espagne qui lui tendait les bras après le succès acquis à l'aller (1-3). Depuis, il a perdu Sébastien Squillaci, le pilier de sa défense, parti pour Arsenal. Le contexte n'est guère favorable. "Je suis certain que nous nous passerons", assure pourtant Alvarez. Qui compte sur son tandem Frédéric Kanouté-Luis Fabiano pour forcer les portes de la qualification. "Ce sont deux phénomènes, dit leur entraîneur. Ils doivent le prouver." Les chiffres sont déjà éloquents : à eux deux, le Malien et le Brésilien pèsent 198 buts sous le maillot sévillan depuis 2005.
Une Coupe des Coupes en 1963, deux Coupes de l'UEFA en 1972 et 1984 : de ces quatre ténors européens, Tottenham présente le palmarès continental le plus fourni. En C1, son histoire a les allures d'une longue traversée du désert. La Ligue des champions, le club londonien ne l'a plus fréquentée depuis la saison 1961-1962. Autre siècle, autre temps : la compétition s'appelait encore la Coupe d'Europe des clubs champions. Les Spurs aspirent aujourd'hui à rallier le gratin européen. Comme pour exprimer à la face de l'Angleterre qu'ils sont devenus une alternative crédible au Big Four taditionnel (Chelsea, Manchester United, Arsenal, Liverpool). Ils devront donc remonter un but aux Young Boys de Berne. La tâche qui attend le nouveau club de William Gallas mercredi, à White Hart Lane, n'a rien d'insurmontable. Même si Harry Redknapp prévoit "un match difficile". Le tableau de chasse des Suisses, tombeurs de Fenerbahçe au tour précédent, incite à la prudence. Les absences conjuguées de Jermain Defoe, Robbie Keane et Pavlyuchenko aussi.
*Les dix vainqueurs des barrages rejoindront les vingt-deux qualifiés d'office pour le tirage de la phase de groupes, les trente-deux formations étant divisées en quatre chapeaux, dont chacun des huit groupes hérite d'un représentant. Le tirage au sort de phase de poules aura lieu jeudi en soirée, à Monaco. Les poules se dérouleront du 14 septembre au 8 décembre.
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