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Benzema oui, Gourcuff non

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 19/10/2011 à 12:43 GMT+2

Titulaires surprise lors de ce Real Mardrid-Lyon (4-0), Karim Benzema et Yoann Gourcuff ont livré deux performances diamétralement opposées. Ils ont, tous les deux, été à l'image de leur équipe. Le n°9 madrilène a été très remuant et efficace alors que le meneur rhodanien a été plus effacé.

benzema gourcuff

Crédit: Eurosport

Au coup d'envoi de ce Real Madrid - Lyon (4-0), José Mourinho et Remi Garde ont proposé deux surprises de taille dans leur onze de départ. On attendait Gonzalo Higuain, auteur de trois triplés en quinze jours, du côté madrilène. On a finalement eu droit à l'ancien Lyonnais Karim Benzema, tout juste remis d'une déchirure à l'adducteur gauche contractée il y a trois semaines face à l'Ajax Amsterdam en Ligue des champions (3-0). Un choix pleinement assumé par son coach. "J'ai titularisé Karim car nous avions besoin d'un joueur un peu plus technique, qui se déplace mieux dans les petits espaces." En face, l'entraîneur de l'OL a choisi de miser sur Yoann Gourcuff. Le milieu de terrain, absent depuis le mois de mai après s'être fait opérer de la cheville gauche durant l'été, n'avait jusque-là pu disputer que 48 minutes de jeu, trois jours plus tôt, en Ligue 1 face à Nancy (3-1).Les deux Français n'ont pas eu le même impact dans le jeu. Ils ont été à l'image de leur équipe. Brillant pour l'un et très emprunté pour l'autre.
Benzema décisif
Karim Benzema a pleinement justifié la confiance qu'a placée en lui José Mourinho. L'international tricolore a encore une fois été décisif. Face à son ancien club, en bon renard des surfaces, il a d'abord ouvert le score, de près, au deuxième poteau, sur un corner dévié de la tête par Ronaldo (1-0, 19e). Toujours dans les bons coups, le n°9 du Real a aussi montré qu'il avait le sens du collectif. Au lieu de jouer sa carte personnelle sur la gauche de la surface, il a préféré servir habillement au centre son partenaire Khedira (2-0, 47e). Un but et une passe décisive, et le match était déjà plié.
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FOOTBALL - 2011/2012 - Real-Lyon - Benzema

Crédit: AFP

Durant ses 71 minutes de jeu, au-delà des statistiques, il s'est beaucoup donné, n'a pas hésité à s'écarter sur le côté gauche ou à reculer d'un cran, de temps en temps, pour toucher davantage de ballons. Ses partenaires en ont profité et n'ont pas hésité à le solliciter régulièrement. Aussi bien Ronaldo, Ozil, Marcelo ou Khedira, tous ont régulièrement combiné avec lui. Mentalement et physiquement très costaud, le Tricolore a su parfaitement bonifier tous ces ballons. Des accélérations ravageuses, des passes précises et dans le bon tempo et une finition au rendez-vous confirment qu'il est bien le n°1 à son poste aux yeux de Mourinho.
Gourcuff trop juste
Positionné derrière son attaquant Bafétimbi Gomis au sein d'un 4-2-3-1 qui lui convient généralement bien, Yoann Gourcuff, lui, n'a pas réussi son retour dans le onze de départ des Gones. Mais l'ancien Bordelais n'a, il est vrai, pas été aidé par la prestation collective insuffisante de toute son équipe. Face à la nette domination du Real (62% de possession de balle sur toute la rencontre), le dépositaire du jeu lyonnais a été condamné à défendre la majorité du temps. Il s'est beaucoup donné, a beaucoup couru (près de 9 kilomètres) mais n'a pu apporter le petit plus qui aurait tant aidé ses partenaires.
Offensivement, pas un seul tir, pas un bon ballon en direction de Gomis. Sur son côté gauche, Michel Bastos a davantage porté le danger et semblé en mesure de surprendre son adversaire direct. Gourcuff manque à l'évidence de repères, de confiance et de conviction pour que son jeu s'illumine enfin à nouveau. Symbole de sa prestation hésitante, sa reprise de volée du gauche manquée dans les six mètres du Real après que le ballon a touché la transversale de Casillas (58e). Il a finalement été remplacé, au bout de 66 minutes, par un Ederson nettement plus en vue. Le Brésilien a certes profité d'un petit relâchement des merengue déjà assurés de la victoire. Après une si longue absence des terrains, le Breton pouvait difficilement déjà être l'homme providentiel. Celle de Benzema, plus courte, n'a rien remis en cause.
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