UEFA: La France dégradée

Avec un coefficient de 54.178, la France, après cette nouvelle défaite de l'OM contre le Bayern (2-0) se retrouve 6e du classement établi par l'UEFA, devancée par le Portugal et son coefficient de 54.679, qui ne peut plus baisser. Et le Portugal peut même améliorer son score en cas de bon résultat de Benfica, qui affronte mercredi Chelsea en quart de finale retour de la C1 (défaite 1-0 à l'aller à Lisbonne), ou du Sporting, qui sera jeudi à Kharkov avec de bonnes chances de qualification pour les demi-finales de l'Europa League (victoire 2-1 à l'aller contre le Metalist).Le résultat de cette régression ne se fera pas sentir dès la saison prochaine mais lors de la suivante, en 2013-2014.

Actuellement qualifié directement pour les barrages de la Ligue des champions, le club classé 3e en Ligue 1 devra alors effectuer un tour supplémentaire et entrera dans la compétition au 3e tour préliminaire. Dans un calendrier déjà très chargé, l'équipe concernée devra ainsi reprendre la compétition près de trois semaines plus tôt qu'aujourd'hui. Il y aura donc un impact très clair sur la préparation du club concerné, mais aussi probablement sur son recrutement, l'incertitude quant à la participation effective à la Ligue des champions pouvant dissuader de potentiels renforts.

Mais plus que l'élimination mardi de l'OM, qui a réussi un bon parcours avec un premier quart de finale dans l'épreuve reine, ce sont les résultats de Lyon et Lille, ainsi que la faiblesse récurrente des clubs français en Europa League qui expliquent ce recul. Champion de France, Lille a terminé quatrième d'une poule à sa portée (Inter Milan, CSKA Moscou, Trabzonspor), alors que Lyon, miraculeusement qualifié pour les huitièmes de finale, n'a pas su profiter d'un tirage au sort en or, qui lui avait réservé l'Apoel Nicosie.

En Europa League, le bilan est désastreux pour les trois clubs français engagés. Sochaux est tombé dès les barrages, éliminé par les Ukrainiens du Metalist Kharkov (0-0, 4-0), alors que ni Rennes ni le Paris SG ne sont parvenus à franchir la phase de poules. Les Bretons ont au moins l'excuse d'un groupe difficile (Atletico Madrid, Udinese, Celtic Glasgow), mais en ne remportant pas le moindre match (trois nuls et trois défaites), ils ont fait mal au coefficient français. Quant au PSG, son élimination dans un groupe comprenant l'Athletic Bilbao, le Red Bull Salzbourg et le Slovan Bratislava, n'a pas non plus aidé.