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Le Top 10 du PSG en Coupe d'Europe: De la Juve à Valence, de Liverpool au Bayern

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 02/04/2013 à 16:29 GMT+2

Avant le choc face au grand Barça mardi, découvrez notre classement des 10 matches les plus marquants de l'histoire du Paris Saint-Germain en Coupe d'Europe. Dans cette première partie, retrouvez les matches classés de la 5e à la 10e place. On y cotoie notamment le Bayern, la Juve ou Liverpool.

1995 PSG George Weah

Crédit: Reuters

5. PSG – JUVENTUS
Date: 19 octobre 1983
Coupe des coupes
Huitième de finale aller
Score: 2-2
La Juventus tient une place à part dans l'histoire du PSG. Le club de la capitale a souvent croisé la route de la très respectable Vieille Dame. Face à elle, il a toujours fini par céder. Parfois nettement. Parfois avec les honneurs. Comme un symbole, la Juventus fut le premier grand d'Europe que le Paris-Saint-Germain a eu l'honneur d'affronter. C'était à l'automne 1983, pour sa deuxième saison européenne. La Juve est alors celle de Platini, Boniek et d'une flopée de champions du monde, Rossi, Cabrini, Scirea ou Gentile, le tout drivé par Giovanni Trapattoni sur le banc. Les Bianconeri viennent d'échouer en finale de la Coupe des champions face à Hambourg, mais ils n'en constituent pas moins la nouvelle référence européenne. Le Parc attend avec impatience ce grand évènement. Le PSG aussi.
Tout ce petit monde va rêver à un improbable exploit lorsque Alain Couriol ouvre le score juste avant la mi-temps en profitant d'une sortie complètement ratée de Tacconi. En seconde période, Boniek, après un super une-deux avec Rossi, puis Cabrini, de la tête sur coup de pied arrêté, rétablissent une implacable logique. Dans le temps additionnel, Michel N'Gom offre aux Parisiens un nul mérité. Paris a le sentiment, justifié, d'avoir été à la hauteur, et de l'évènement et de son adversaire. Ce sera tout aussi vrai au retour. Pas franchement sereine, la Juve cherche à gérer. Jeu dangereux. Rocheteau fait passer des frissons dans le vieux Stadio Communale, un coup franc de Susic trouve le poteau et Pilorget rate une énorme occasion en toute fin de match. Platini, blessé, est transparent. Il finit par sortir. Mais la Juve, à l'expérience, passe quand même. Le PSG disparaît sans avoir perdu. Du haut de sa jeunesse et dans toute son inexpérience, il en tire plus de fierté que de regrets. A tort, peut-être, car il est passé tout près d'un retentissant exploit qui, aujourd'hui encore, serait considéré comme une des plus grandes performances jamais accomplies par un club français.
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6. PSG – LIVERPOOL
Date: 10 avril 1997
Coupe des coupes
Demi-finale aller
Score: 3-0
Certes, ce n'est pas le grand Liverpool. Il se cherche. Un peu à l'image de ce Paris Saint-Germain d'ailleurs. Au cours de cette saison 1996-97, les Parisiens alternent le bon et le quelconque. Mais dans cette Coupe d'Europe dont ils sont tenants du titre, ils semblent toujours trouver les ressources pour se surpasser. Les voilà de nouveau aux portes de la finale (leur cinquième demi-finale européenne de suite depuis 1993) et l'affiche a de la gueule avec les Reds (vêtus de blanc avec un short noir pour l'occasion) qui déboulent au Parc. Le PSG, une fois encore, va montrer son meilleur visage. Dans l'envie, dans les duels, dans la maîtrise collective, le tenant du titre est au-dessus. A la pause, grâce à Leonardo (avec une sortie qui n'appartient qu'à David James…) et Benoit Cauet, Paris mène déjà 2-0. En seconde période, le tout jeune Jérôme Leroy inscrit son tout premier but européen. 3-0, le score idéal. Le Parc aura vraiment été une forteresse imprenable au cours de cette campagne européenne: quatre matches, 10 buts marqués, aucun encaissé. Mais il fallait bien cette première manche de feu. A Anfield, Paris va trembler, Paris va céder, mais ne s'inclinera que 2-0. Le PSG tient sa deuxième finale. Après, le Real, après le Barça, il épingle un nouveau grand d'Europe à son tableau de chasse.
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7. PSG - WATERSCHEI
Date: 2 mars 1983
Coupe des coupes
Quart de finale aller
Score: 2-0
PSG-Waterschei, c'est d'abord un record. Celui de la plus grosse affluence de l'histoire au Parc des Princes pour un match de football: 49575 spectateurs se sont massés pour vivre ce quart de finale. Avant le tirage au sort, les Parisiens sont partagés. Ils ont envie de se frotter à un grand nom. Ça tombe bien, le Bayern, le Real, le Barça et l'Inter sont encore là. Mais le président Francis Borelli n'est pas fâché de tomber sur Waterschei (l'ancien nom du Racing Genk). Sur le papier, le club belge, mené par le défenseur central international Lei Clijsters (le papa de Kim, malheureusement décédé en 2009) fait figure de petit poucet… avec le PSG. Ce n'est donc a priori pas une mauvaise affaire. Le match aller se tient dans la capitale. L'évènement est d'autant plus important qu'en ce printemps 1983, le PSG est le dernier représentant français. A l'époque, l'équipe suscite plutôt un élan de sympathie, au-delà des limites de l'Ile-de-France. Elle pratique un football agréable et elle a l'avantage de la nouveauté. Si le match face à Sofia avait marqué le tout premier rendez-vous européen au Parc, contre Waterschei flotte un parfum de grand soir parce qu'il y a en jeu une place dans le dernier carré.
Les Parisiens ne vont pas décevoir leur public, à l'image de Luis Fernandez, auteur d'un match titanesque. Avec ses chaussettes constamment baissés et son dos arqué, l'enfant de Tarifa ne dégage pas une classe folle sur le terrain. Mais son énergie emporte l'adhésion. Il ratisse quelques centaines de ballon au milieu. Mieux, il est dans le coup sur les deux buts. Le premier, juste avant la pause, est un des plus beaux du PSG en Coupe d'Europe. Fernandez en est à l'origine, puis à la conclusion après un relais de Susic et une talonnade de Dahleb. Après la mi-temps, Fernandez, encore lui donc, amène le but du break. Sa frappe est repoussée par Pudelko, mais Pilorget, qui traîne par-là, met le ballon au fond des filets belges. Dans une ambiance euphorique, le PSG s'impose 2-0. Il aurait pu, aurait dû gagner beaucoup plus largement. Il le regrettera. Au retour, dans un stade champêtre, mais dans une ambiance bouillonnante, il tombe dans un traquenard, se fait marcher dessus et s'incline 3-0 en prolongation, payant cher son inexpérience. Cette première campagne aura appris au tout jeune PSG que la Coupe d'Europe était un concentré de vie: on y connaît quelques beaux moments de joie, mais aussi d'immenses frustrations. Les secondes bien moins éphémères que les premières. Paris mettra dix ans à retrouver le goût d'un quart de finale européen. Waterschei, à jamais, restera sa madeleine de Proust.
Photo: www.psg.fr
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1983 PSG Waterschei Luis Fernandez

Crédit: From Official Website

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8. BAYERN MUNICH – PSG
Date: 23 novembre 1994
Ligue des champions
Phase de poule, 5e journée
Score: 0-1
Le PSG n'a peut-être jamais été aussi fort qu'en cet automne 1994. Déployant une impression de puissance qui n'avait alors que peu d'égal en Europe, il avait tout. Cohérence collective, talent individuel et surtout ce vécu qui lui faisait encore défaut les saisons précédentes. Demi-finaliste de la Coupe UEFA en 1993, demi-finaliste de la Coupe des coupes en 1994, il s'attaque cette fois à la Ligue des champions et son ambition ne parait pas tout à fait absurde. Lors de la phase de poules, Paris a hérité du Bayern, du Spartak Moscou et du Dynamo Kiev. L'équipe de Luis Fernandez se promène. Victoire au Parc face au Bayern, succès à Moscou et double victoire contre Kiev. Lors de la 5e journée, le PSG se déplace à Munich en ayant déjà son billet pour les quarts de finale en poche. Il pourrait lever le pied, mais il veut la première place et, surtout, marquer les esprits. Paris est plein de maîtrise. Le Bayern ne se montre que rarement dangereux. En seconde période, Fernandez lance George Weah, ménagé. A dix minutes de la fin, le Libérien marque un but qui fait le tour de l'Europe. Il efface trois adversaires avant d'adresser une frappe monumentale dans la lucarne droite d'Oliver Kahn. Un vrai one man show à la mesure du talent hors normes de Mister George. Paris s'offre une victoire de prestige et adresse son message.
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9. PSG – LOKOMOTIV SOFIA
Date: 28 septembre 1982
Coupe des coupes
16e de finale retour
Score: 5-1
Difficile de passer à côté de celui-ci. Parce que c'est le tout premier match de Coupe d'Europe au Parc des Princes du PSG. Et ce fut, longtemps, la plus large victoire de l'histoire du club sur la scène européenne. Vainqueur de sa première Coupe de France au terme d'une finale qu'il n'est pas exagéré de qualifier de mythique face à Saint-Etienne (le dernier match de Platini en France), le club de la capitale effectue ses premiers pas en Coupe des coupes, face au Lokomotiv Sofia. En Bulgarie, l'équipe de Georges Peyroche s'incline 1-0. Au retour à 25 minutes de la fin, elle est tenue en échec (1-1). Autant dire qu'elle est mal embarquée. Le Parc va alors vivre un de ces moments de folie qui marquent un club. Dominique Bathenay redonne d'abord l'avantage aux Parisiens (66e). Mais c'est Nambatingue Toko, à 10 minutes de la fin, qui inscrit le but de la qualification, d'une extraordinaire reprise de volée acrobatique au point de penalty. A la fin du match, il lâche une phrase qui restera, au moins autant que son but. Au journaliste qui lui demande s'il vient d'inscrire le plus beau but de sa carrière, le Tchadien répond: "Mais vous me connaissez, moi, j'en ai marqué des plus beaux que ça, moi." Sacré Toko, le premier héros européen de l'histoire parisienne. Le regretté Michel N'Gom et Jean-Claude Lemoult ajoutent deux buts de plus dans les cinq dernières minutes, pour transformer la fête en triomphe. Le PSG n'a pas raté sa première, c'est le moins que l'on puisse dire. Il vient de goûter à une drogue dure. De celles dont on reste dépendant à vie.
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10. VALENCE – PSG 2013
Date: 12 février 2013
Ligue des champions
Huitième de finale aller
Score: 1-2
Autant le dire tout de suite, ce sera le seul match des quinze dernières années présent dans ce classement. De sa finale de Coupe des Coupes perdue face au Barça en 1997 à sa campagne de Ligue des champions cette année, le PSG n'a pratiquement pas existé sur la scène européenne. Quelques participations, un ou deux bons matches, mais aucun parcours marquant, aucune rencontre susceptible de passer à la postérité, si ce n'est une défaite douloureuse à la Corogne (4-3 après avoir mené 3-0) en 2001. Inoubliable, mais trop négatif au final pour figurer ici. Lorsqu'il se déplace à Valence en février 2013, le PSG retrouve d'ailleurs le parfum d'un match éliminatoire en Ligue des champions pour la première fois depuis 18 ans. C'est l'acte fondateur d'un groupe désireux de savoir ce qu'il a dans le ventre. Valence n'est ni le Real ni le Barça, mais aucun club français n'a jamais gagné à Mestalla. C'est donc un vrai bon test pour le nouveau riche français. Auteur d'une première période époustouflante, dans le sillage du trio Lavezzi-Lucas-Pastore, Paris mène 2-0. Il vendange sa fin de match, concédant un but et un rouge (Zlatan Ibrahimovic) dans le temps additionnel, mais, mine de rien, c'est une des victoires à l'extérieur les plus probantes de l'histoire du club en Coupe d'Europe.
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PSG Valence Pastore

Crédit: AFP

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