Les 5 choses à savoir sur le Grasshopper Zurich

Le Grasshopper Zurich doit sa qualification au troisième tour préliminaire de la Ligue des champions à sa deuxième place en championnat suisse (Raiffeisen Super League), derrière le FC Bâle. Le club bleu et blanc est le plus titré du pays avec 27 championnats et 19 Coupes de Suisse glanés. C’est bien mieux que le FC Bâle (16 championnats, 11 Coupes de Suisse) ou que le FC Zurich (12 championnats, 7 Coupes de Suisse). Mais depuis 2003, date du dernier championnat remporté par le Grasshopper, seul ces deux clubs ont été sacrés champions. Les belles années du GCZ semblent derrière lui.

Si l’on se fie au coefficient UEFA, le Grasshopper Zurich est la deuxième plus faible équipe de cette Ligue des champions (7.285 points). Seule l’équipe belge de Zulte Waregem occupe un rang inférieur (6.880). Entre Lyon et Grasshopper, l’écart est même considérable : l'OL (95.800) possède le 10e coefficient des inscrits et est même devant le Milan AC. Cette place d’avant-dernier s’explique par le mauvais bilan européen du Grasshoper Zurich sur ces cinq dernières années et le football local qui peine à décoller. A l'actif du Grasshopper, un 2e tour de qualification de Ligue Europa en 2008-2009 puis les barrages en 2010-2011. Et c’est tout. Les Suisses n’ont donc participé à aucune phase finale depuis 2007.

Aucune star dans l’effectif zurichois, du moins pas à l’échelle internationale. Mais certains noms ne sont pas étrangers ici en France. En défense par exemple, l’expérimenté Stephan Grichting, qui a porté le maillot de l’AJ Auxerre pendant 10 ans (de 2002 à 2012) avant de rejoindre Grasshopper.  Le cadre de 34 ans connait bien la Ligue 1 et pourrait poser des problèmes aux attaquants rhodaniens. En attaque, on note la présence de Johan Vonlanthen, l’homme qui avait marqué contre les Bleus lors de l’Euro 2004 (n’empêchant pas la victoire des Tricolores 3-1) et a repris du service après l’annonce de sa retraite en 2012. Autre homme à surveiller, Anatole Ngakumol, français d’origine guinéenne, l’un des meilleurs buteurs du championnat suisse la saison passée.

Michael Skibbe, l’homme à la tête du Grasshopper Zurich, a un parcours assez intéressant. Il a débuté sa carrière d’entraineur à Dortmund avec la réserve puis avec l’équipe première en 1998, devenant ainsi à 32 ans le plus jeune manager de l’histoire de la Bundesliga. Avant de s’engager avec les Bleu et Blanc, le natif de Gelsenkirchen a connu six clubs différents, trois en Bundesliga (Bayer Leverkusen, Eintracht Francfort, Hertha Berlin) et trois en Super Lïg turque (Galatasaray, Eskiçehirspor Kulubu, Karabukspor). Skibbe a également fait ses classes comme adjoint de Rudi Völler avec la Nationalmannschaft pendant quatre ans. Léger bémol, c’est sa première saison à la tête du Grasshopper Zurich.

Fondé en 1886, le Grasshopper Zurich est l’une des premières entités de football fondée en Europe. Le second club de la ville, le FC Zurich a vu le jour onze ans après, en 1897. Hors Grande-Bretagne, cette rivalité footballistique est donc l’une des plus anciennes de l’histoire. Le GCZ était auparavant considéré comme le club de la noblesse, en opposition au FCZ, soutenu lui par les classes populaires. Mais cette distinction s’est aujourd’hui estompée.  A l’instar du FC Barcelone, le Grasshopper Zurich est un club omnisport, qui propose entre autres du football, du tennis, du rugby ou encore du basketball.