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Paris revoit les étoiles

ParFoot123

Publié 18/09/2012 à 09:14 GMT+2

De notre partenaire Foot123

Eurosport

Crédit: Eurosport

Huit ans après sa dernière participation en Ligue des champions, le Paris Saint-Germain fait son retour dans la plus prestigieuse compétition. Tombé dans un groupe abordable, le club de la capitale française tentera de vaincre à domicile le Dynamo Kiev pour partir sur de bons rails.
Letizi. Pichot. Pierre-Fanfan. Cana. Coridon. Boskovic. Pancrate. En vrac, les noms improbables des sept des quatorze derniers joueurs à avoir enfilé le maillot du PSG en Ligue des champions semblent sortis d’un monde parallèle. Un temps de taupe, de crise, de milieu de tableau de Ligue 1 et de défaites à la chaîne. Huit années d’éternité après la bérézina de Moscou et sa débâcle terminale contre l’ex-club de l’Armée Rouge (1-3), Paris va revoir la grande Europe, enfin. Il lui aura donc fallu l’apport de capitaux étrangers venu du Qatar pour réapparaitre sur la piste des étoiles, et ce constat en dit assez pour situer le niveau d’un club qui n’eut de prestige que le nom. Si l’émotion sera grande, ce soir, au Parc des Princes, la survie du club parisien dans l’épreuve reine ne peut plus être la même que lors de sa dernière apparition, son monde ayant changé du tout au tout.
Dauphin d’Ukraine
En temps normal, ou ancien, un club français revenu du néant adopterait un profil et un objectif de club français : prendre du plaisir, tenter une sortie de poules et frissonner devant l’hymne. Bien sûr, et même si l’on ne lui demandera pas de remporter la C1 cette saison, la visée du PSG doit différer totalement et suivre celle d’un club qui vient d’investir un quart de milliard en treize mois : aller le plus loin possible, à partir des huitièmes de finale. C’est donc avec une pression légitime et rehaussée par un tirage au sort favorable, que Paris aborde le premier volet de ces aventures européennes, contre le Dynamo Kiev. L’adversaire n’apparaît pas assez impressionnant pour s’en faire une montagne, mais il semble trop expérimenté pour que ce ne soit qu’une partie de plaisir à la suédoise. L’illustre club de l’ex-URSS n’est plus la terreur de Valeri Lobanovski, il doit même souvent s’incliner devant le Shaktar sur ses terres, mais il reste dangereux pour n’importe quelle équipe, à fortiori celles qui ne possèdent aucune identité de jeu, où si peu.
Au bout du souterrain
Si l’on considère Porto en favori du groupe – ce qui reste à démontrer depuis le départ de Hulk notamment – l’adversaire principal des Parisiens paraît bien être les Ukrainiens, Zagreb semblant trois tons en dessous. Remporter une première victoire en prenant d’emblée ses distances avec Kiev apparaît donc nécessaire au PSG, qui devrait compter sur Thiago Silva et Van der Wiel pour réussir sa première. Et tenter de remarcher sur les traces de sa saison 1994, quand le club de la capitale avait démoli le Dynamo par deux fois, terminant en tête de son groupe avec six succès en six matches, avant de pleurer en demi sur un but assassin de Boban. Là encore, ce fut une autre époque, d’une autre génération. Et on jurerait pourtant que le Paris Saint-Germain d’Ibrahimovic et d’aujourd’hui n’inspire comparaison qu’avec celui d’il y a 18 ans son ainé. 24.560 jours les séparent d’un interminable tunnel noir. Vraiment, il est l’heure de revoir la lumière.
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