Diego Costa, Pepe, Thiago Motta... : Le top des joueurs qui ne sont pas là pour se faire aimer

Tacles rugueux à la limite, interventions musclées qui laissent des traces : le Portugais du Real Madrid joue dur mais dépasse un peu trop régulièrement les bornes. Solide défenseur, il fait rarement dans la dentelle. Quand une partie devient tendue, il sait toujours en rajouter un peu. Connu pour ses mauvais gestes, il rate rarement une occasion de faire parler de lui. Et a construit l'essentiel de sa légende lors des Clasicos sous l'ère Mourinho. Des matches où le Mou attendait qu'il muscle les débats. Il ne l'a jamais déçu de ce côté-là.

Un petit coup bien placé pour stopper une action, une semelle pour calmer les ardeurs d'un adversaire, des insultes à tout bout de champ : Thiago Motta s'est vite fait une solide réputation sur les terrains. La L1 a appris à le découvrir et le détester. Brandao, qui a asséné un coup de tête à l'Italien, ne l'a pas supporté et a pété les plombs à son contact.

Son match face au PSG l'a mis en pleine lumière. Insupportable du début à la fin, l'attaquant espagnol s'est fait remarquer par son côté chiffonnier. Face au PSG, il a accumulé les petits coups, les gestes limites et les protestations. En Espagne et en Premier League, on sait à quoi s’en tenir. Car Diego Costa aime le combat et ne s'en cache pas. Et s'est déjà illustré avec de belles semelles. Un excès d'engagement, dit-il. Le genre d'attaquant que les défenseurs détestent croiser. David Luiz et Marquinhos ne diront pas le contraire… Au Brésil, son choix de représenter la Roja lui a aussi valu une bonne cote d'amour.

Dans une équipe du Barça où les artistes sont légion, Sergio Busquets apporte une touche différente. Technique, gratteur de ballon infatigable, il est indispensable au cœur du jeu barcelonais. Mais si ses adversaires ne l'apprécient pas, c'est pour son côté vicieux : le Catalan a une petite tendance à simuler, à exagérer quand il prend un coup. Petite…

A Chelsea, c'est une légende. Mais c'est à peu près le seul endroit où John Terry doit être apprécié dans le Royaume. Ses "affaires" ont terni son image. Entre ses propos racistes envers Anton Ferdinand ou encore son histoire de coucheries avec la femme de Wayne Bridge, Terry n'a cessé de faire le bonheur de la presse à scandale britannique. Et d’être haï.

Dans un sondage du site britannique Askmen fin 2013, Joey Barton a vu son nom arriver en tête. Quelle était la question ? "A quel footballeur aimeriez-vous mettre une claque ?" Ça n’a pas dû déplaire au milieu de terrain anglais passé par l'OM, qui est un provocateur hors-pair. Si Gervinho ou Abou Diaby ont des souvenirs émus de rencontres avec lui ou de ses tacles appuyés, Barton n'est pas un enfant de cœur. Il a été soupçonné de propos racistes notamment envers Gabriel Agbonlahor, attaquant d’Aston Villa. Et, c'est un vrai bad boy, qui est toujours à la recherche de pousser son adversaire à la faute et aime quand les esprits s'échauffent. Il n'a alors pas "peur" de mettre un coup par… derrière. Le vice, ça le connaît.

Il donne tout sur le terrain. Mais oublie un peu trop souvent de se contrôler. L'attaquant uruguayen est un buteur de génie, le genre de joueur qu'on adore avoir de son équipe. Mais pas contre soi. Car grand provocateur, il accumule les coups tordus. Ses faits d'arme ne se limitent ainsi pas à ses buts : simulations, but de la main, tirage de cheveux, voilà pour le plus "mignon"… Pour le pire, il a été condamné par la Fédération anglaise pour propos racistes envers Patrice Evra et a pris l'étonnante habitude de mordre ses adversaires.

"Me comparer à Ibra, c'est un compliment pour lui !" Voilà le genre de sortie dont Mario Balotelli nous a habitués. Arrogant ! Le terme colle à la peau de l'attaquant. L'Italien ne cesse de parler à tout va et se faire remarquer avec des histoires extra-sportives, des sautes de concentrations ou des comportements immatures. Le problème, c'est que l'attaquant italien ne répond pas vraiment aux attentes sur les pelouses. Malgré son immense potentiel, il n'est pas la hauteur de ses frasques ou de son estime de soi.

Un petit coup de coude par-là, un tacle mal maitrisé par ci : Brandao a fait parler de lui depuis son arrivée en L1 pour son amour du combat et son style rugueux. L'attaquant brésilien n'a pas grand-chose de… l'attaquant brésilien typique quand il est sur une pelouse. Mais pèse sur les défenses. Il dispose d'un lourd passé. Il a été suspendu du le 23 août et jusqu'au 22 février suite à son coup de tête sur le milieu de terrain du PSG Thiago Motta.

Il a vite mis les points sur les i en partant au clash avec Lille pour rejoindre Marseille. Le milieu du football s'est fait une idée sur le personnage. Sa manière de se comporter à l'OM n'a fait qu'ajouter de l'eau au moulin de ses "haters". Il agace par sa nonchalance. Cette impression que rien ne le concerne exaspère. Et ne se fait pas que des amis, même parmi ses coéquipiers qu'il n'hésite pas insulter. Dimitri Payet pourrait en témoigner…