Ligue des champions : Revanchards, revenants ou ambitieux : ils ont très envie de marquer ces demies

Pour la première fois depuis l'édition 2009, deux des quatre rescapés n'ont jamais triomphé en Ligue des champions / Coupe d'Europe des Clubs Champions. A condition d’éviter le classique et des classiques entre le Real et le Bayern, on avait donc de fortes chances de tomber sur des confrontations un peu plus "exotiques" qu'à l'accoutumée. Ce sera le cas puisque le Real Madrid et Manchester City ne se sont joués que deux fois dans l'histoire de la C1. C'était lors de la phase de groupe de la Ligue des champions 2012/2013. Le Real avait fait match nul à l'Etihad (1-1) et gagné à Bernabeu (3-2).

Côte Bayern et Atlético, on ne s'est pas croisé depuis des lustres en C1. La dernière fois - les dernières fois plus précisément puisqu'il y avait eu un "replay" - c'était en finale de l'édition 1974. Le Bayern avait eu le dernier mot après avoir eu très chaud puisque, lors du premier match, les Munichois avaient égalisé à la 120e minute. Pas de tirs au but mais un replay quarante-huit heures plus tard et une large victoire allemande (4-0) et des regrets éternels pour les Colchoneros.

Après avoir fait pleurer la Catalogne au tour précédent, Diego Simeone aimerait bien s'occuper du pot de départ d'un autre Catalan, Pep Guardiola. Ce dernier quittera le Bayern Munich cet été et va être confronté à un sacré défi s’il veut jouer sa première finale avec le club allemand : trouver la faille dans la machine mise sur pied par l'Argentin. Celle-là même qui s'est offert le FC Barcelone deux fois sur les trois dernières éditions de la Ligue des champions. Le duel entre les deux techniciens s'annonce passionnant au possible.

Si un joueur du Real Madrid connait Manchester City, c'est bien Cristiano Ronaldo. Pour avoir joué un bon bout de temps dans la même ville que les Citizens, le Portugais aura envie de redonner le sourire à ses copains de MU, dans l'ombre du voisin depuis quelques saisons. Mais face à City, CR7 ne peut pas se targuer d’un ratio buts/match aussi exceptionnel que face à d'autres. Le triple Ballon d'Or a défié les pensionnaires de l'Etihad à 13 reprises (dont deux sous le maillot du Real) : il a marqué 5 buts. Pour un joueur normal, ce serait honorable. Pour lui, ce n'est pas énorme.

Franck Ribéry a ouvert la porte aux Bleus. Et aimerait rencontrer Didier Deschamps pour en discuter. Mais, jusqu'à preuve du contraire, la meilleure manière de convaincre DD, c'est quand même d'être bon sur le pré. Et cette double confrontation arrive à point nommé pour Kaiser Franck (81 sélections en équipe de France). Si Griezmann et Coman, les deux autres protagonistes offensifs tricolores de ce duel, seront plus que probablement dans les 23, Ribéry en est loin. A-t-il une chance de revenir ? A lui de se la donner.

L'épilogue est proche pour Manuel Pellegrini à Manchester City. Mais que la fin s'annonce excitante ! Le Chilien va sortir par la grande porte. Ou la très grande. Tout va dépendre des deux (ou trois) matches de Ligue des champions qui viennent. Ironie du sort, Pellegrini joue sa place dans l'histoire de City avec une double confrontation face au Real, dont il avait pris les rênes en 2009 avant de les perdre en 2010. Malgré un bilan comptable remarquable en Liga (96 points), son bail n'a pas convaincu Florentino Perez. L'Olympique Lyonnais, bourreau des Madrilènes en huitièmes de finale de la C1, était passé par là.

On ne sait pas si Liam Gallagher sera aussi revanchard que Manuel Pellegrini mais que Madrid se prépare : l'ancien chanteur d'Oasis va revenir hanter (ou ambiancer) les tribunes de Santiago-Bernabeu. La légende - et la presse espagnole - dit qu'il s'était fait sortir manu militari quand il était venu supporter son club de cœur un soir de septembre 2012. Pas sûr qu'il ait vraiment été escorté vers la sortie durant le match. De toute manière, il n'est pas certain non plus que le principal intéressé s’en souvienne encore tant il semblait bien imbibé.