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Laurent Koscielny avant Uruguay-France et Brésil-France : "Je préfère les petits techniques"

Eurosport
ParEurosport

Publié 04/06/2013 à 13:33 GMT+2

Avant d'affronter des attaquants parmi les meilleurs du monde contre l'Uruguay et le Brésil, Laurent Koscielny nous a accordé un entretien à Montevideo.

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Crédit: Eurosport

N'est-ce pas trop compliqué de remettre un coup de collier alors que la plupart des joueurs sont en vacances et que le cadre, ici en Uruguay, incite plus au farniente qu'autre chose ?
LAURENT KOSCIELNY : Si, la saison a été longue avec plus de 40 matches. Certains joueurs ont arrêté depuis plus de quinze jours. Notre voyage jusqu'ici a été long et nous devons digérer le décalage horaire. Mais ça reste l'équipe de France, on aura tout le temps de profiter des vacances après les deux matches.
Quelle différence faites-vous entre la méthode Deschamps et la méthode Blanc ?
L.K. : La philosophie est similaire entre les deux coaches. Mais Deschamps a cette envie de gagner constante. Son discours est passé auprès du groupe. Même si on peut jouer moins bien, l'important c'est de ressortir du match avec la victoire.
Vous êtes le défenseur central qui a le plus souvent joué lors des derniers rendez-vous internationaux. Estimez-vous avoir désormais une longueur d'avance sur la concurrence ?
L.K. : Non. Tout le monde est logé à la même enseigne. C'est vrai que j'ai enchainé les matches avec les Bleus mais je ne m'enflamme pas. Je sais que tout va vite dans le foot. Je l'ai vu avec Arsenal. Je suis positif, sûr de mes qualités mais je reste prudent. Je mets tout en oeuvre pour rester titulaire en donnant tout sur le terrain.
N'avez-vous pas l'impression d'un décalage entre la réalité, à savoir que vous enchainez les matches, et l'idée qui circule selon laquelle Varane et Sakho seraient le binôme d'avenir des Bleus ?
L.K. : Raphaël fait une belle saison avec le Real. C'est un joueur en devenir pour le Real et les Bleus. Il a des qualités pour s'imposer. Mamadou, c'est la même chose. Moi, je parle peu aux médias. Je n'en ressens pas le besoin. Je suis réservé. Mais ça ne me dérange pas. Je n'ai pas besoin qu'on parle de moi dans la presse. Ce qui compte, ce sont mes performances.
Vous avez été aligné aux côtés de Rami, Sakho et Varane. Aux côtés duquel vous sentez-vous le plus à l'aise ?
L.K. : Je n'ai pas de préférence. Techniquement, Raphaël est jeune et a d'énormes qualités et on sent qu'il va rapidement devenir un très grand joueur et un leader pour les Bleus. Ils ont tous des profils différents. C'est à moi de m'adapter en fonction des qualités et des défauts de chacun.
Face à l'Uruguay et au Brésil, vous vous attaquez à deux des plus redoutables potentiels offensifs parmi les sélections mondiales.
L.K. : Ce sont deux très belles nations avec des attaquants redoutables. Neymar, Cavani, Suarez ou Damiao, ce sont des monstres, de très grands buteurs. Ces deux matches sont excitants car on se frotte à des attaquants de classe mondiale. Cela va nous permettre de savoir un peu mieux où nous en sommes.
Vous préférez affronter des poids plumes techniques façon Neymar ou des avant-centres plus physiques comme Cavani ?
L.K. : Je préfère les petits techniques, c'est plus mon profil d'attaquant. Mais, Neymar, l'Europe va rapidement apprendre à le connaitre. Il vient de signer au Barça. Il a le sens du but et va devenir un très grand joueur.
Que vous évoque la Seleçao aujourd'hui ?
L.K. : Tout le monde pense à 1998. C'est le genre de matches dont on se souviendra dans 40 ans. Aujourd'hui, peut-être que le Brésil fait moins rêver mais elle reste une nation référence dans le monde. La Seleçao est jeune mais pleine d'avenir. Le Brésil, c'est le pays du football. Et qui ne rêve pas aujourd'hui de jouer la Coupe du monde là-bas ?
Concernant votre avenir, où jouerez-vous l'an prochain ?
L.K. : Je me sens bien à Arsenal, j'ai encore un contrat de quatre ans. Je sors d'une saison compliquée notamment lors des six premiers mois mais j'ai bien fini. J'ai aussi envie de gagner des titres, j'espère que le club s'en donnera les moyens. Il le mérite. Est-ce que le club veut me garder ? La question est aussi là.
N'est-ce pas trop usant d'enchainer les saisons blanches ? Qu'est-ce qui pourrait vous pousser à partir ?
L.K. : Si on a les moyens de rivaliser avec les meilleurs, je n'ai pas de raison de partir. Mais si c'est pour être à la lutte chaque année pour la C1, c'est dur psychologiquement d'être sans cesse sous pression. Je ne veux pas partir n'importe où. J'ai envie de connaitre un autre championnat. Bien sûr que c'est compliqué. J'ai envie de soulever des trophées et de me faire un palmarès. J'espère que le club s'en donnera les moyens. Si ce n'est pas le cas, j'irais voir ailleurs. 
Le PSG s'est penché sur votre cas. Avez-vous eu des contacts ?
L.K. : Paris ? Je ne sais pas, je n'ai pas eu de contact.
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