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Bleus - Avant France - Brésil : Lundi, Deschamps a parlé de plein de choses mais n'en a pas trop dit

Maxime Dupuis

Mis à jour 23/03/2015 à 21:50 GMT+1

Pour la première fois de l'année, l'équipe de France a pris ses quartiers à Clairefontaine. A trois jours du match amical entre les Bleus et le Brésil, Didier Deschamps est venu lancer le rassemblement devant la presse. Sans trop en dire.

Didier Deschamps lors de l'entraînement

Crédit: Panoramic

Il fut un temps, pas si éloigné, où le premier jour des rassemblements de l'équipe de France ressemblait à une rentrée des classes. D'une certaine manière, ça l'est toujours un peu. Hormis que l'on ne voit plus les élèves, sinon de très loin lorsqu'ils courent autour du stade Michel Platini. Le lundi, seul le professeur principal se présente devant l'ensemble de la presse, désormais. Et, parfois, il n'a pas grand-chose à dire ou pas envie de trop en révéler. Voire les deux.
Evasif et détendu, Deschamps s'est même montré un peu taquin, quand il a été question de Nabil Fekir, néo-Bleu sur qui tous les projecteurs seront braqués cette semaine. Son arrivée au château ?
Il est déçu, il fait la tête, il a envie de repartir…
Comment DD imagine-t-il les Bleus avec le Lyonnais ?
Je ne vais pas adapter le système pour un joueur. Dans l'idéal, chacun doit être dans sa meilleure position et il faut trouver une complémentarité entre les uns et les autres.
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Nabil Fekir et Geoffrey Kondogbia lors du premier entraînement des Bleus

Crédit: AFP

Blessés de plus ou moins longue date, Paul Pogba, Hugo Lloris, Maxime Gonalons, Mathieu Debuchy ou Yohan Cabaye manquent à l'appel ? Deschamps relativise.
Ce sont les aléas. Il y a d'autres joueurs qui auront du temps de jeu. Ce n'est jamais évident quand il y a des blessures comme ça. Mais vaut mieux que ça tombe aujourd'hui qu'en mai 2016.
Quand il a été question d'un "ancien", Raphaël Varane en l'occurrence, de sa forme actuelle et de ses prestations, DD n'a pas non plus laissé poindre une anxiété démesurée.
S'il faut s'inquiéter pour Varane…
Quid de Karim Benzema, excellent dimanche face au FC Barcelone ?
L'essentiel est qu'il garde le niveau qu'il a depuis de longs mois. En équipe de France, vous l'attendez dans un rôle de buteur et de finisseur… Ça ne doit pas changer son jeu mais on l'attend évidemment au niveau de l'efficacité.
En l'absence d'Hugo Lloris, pourrait-il hériter du brassard de capitaine ?
Je ne pense pas que Karim ait besoin du brassard.
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Lacazette et Benzema (France) face à l'Albanie (2014)

Crédit: AFP

Alors, qui ?
Vous saurez mercredi.
On n'en sait pas plus. Mais on avance. Et on se rapproche d'un défenseur central… qui pourrait être Raphaël Varane (on y revient) ou le revenant Mamadou Sakho, qui avait été intronisé officieusement vice-capitaine des Bleus face à la Norvége en match de préparation à la Coupe du monde. Vous l'aurez compris, pour les premières réponses aux questions, il faudra attendre jeudi et le pré du Stade de France. Le meilleur terrain d'expression des Bleus et de Didier Deschamps. Ça tombe bien, c'est celui qui compte. Le seul.
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