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Matches amicaux : A un souffle du grand départ, il reste une urgence, c’est la défense

Martin Mosnier

Mis à jour 30/05/2016 à 18:05 GMT+2

EURO 2016 – Les Bleus affrontent le Cameroun pour leur premier match de préparation ce lundi à Nantes. L’enjeu est clair : se rassurer derrière et dégager un onze type à moins de deux semaines du début de l’Euro.

Laurent Koscielny et Lucas Digne à l'entrainement avec l'équipe de France, le 18 mai 2016

Crédit: Panoramic

Le contexte

Douze jours. L’Euro, c’est après-demain pour les Bleus et leur préparation entre ce lundi dans une nouvelle phase. Après le stage de Biarritz axé sur les tests physiques et les premières mises en place, après une petite semaine à Clairefontaine avec, au menu, musculation le matin et opposition l’après-midi, les Bleus affrontent le Cameroun à Nantes pour leur premier match de préparation. Ce n’est pas encore l’entrée dans le grand bain de la compétition mais les choses se précisent clairement. Ce lundi, face aux Lions Indomptables, Didier Deschamps va mettre en place son onze type auquel il faudra soustraire Antoine Griezmann, qui ne rejoindra le groupe que mardi, et Anthony Martial qui souffre de la cuisse.
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Dimitri Payet, buteur lors de France-Russie

Crédit: AFP

L’enjeu du match sera d’abord à chercher du côté de la feuille de match. En particulier en charnière centrale. Après les forfaits successifs de Mamadou Sakho, Raphaël Varane puis Jérémy Mathieu, Deschamps va devoir faire confiance à une paire forcément inexpérimentée. C’est le chantier prioritaire du sélectionneur à 12 jours du match d’ouverture face à la Roumanie. Tous les regards seront braqués sur cette charnière qui ne dégageait pas une sérénité totale au complet et qui génère d’autant plus d’angoisse privée de sa seule valeur sûre (Varane).
Si on se fie à la mise en place effectuée lors du huis clos, c’est le duo Laurent Koscielny-Adil Rami qui défendra le but d’Hugo Lloris. Pour le reste, pas de surprise. En l’absence de Martial et Griezmann, ce sont Dimitri Payet et Kingsley Coman qui animeront les ailes des Bleus flanqués d’Olivier Giroud dans l’axe. Au milieu et en attaque, Deschamps a des certitudes qui, sauf énième coup du sort ou coup de pompe spectaculaire, devraient survivre jusqu’au 10 juin. Tous les regards seront tournés sur la charnière. Deschamps sait qu’elle a besoin "d’automatismes" mais il l’avoue lui-même : il "manque de temps." Il va falloir bricoler. L’enjeu, ce n’est pas ce match face à un Cameroun diminué sans Nkoulou ni Moukandjo. C’est le 10 juin.

L’homme à suivre : Adil Rami

C’est l’histoire d’une promotion express. La semaine dernière, Adil Rami ne figurait pas dans la liste élargie de Didier Deschamps. Ce lundi, il devrait débuter le premier match de préparation en qualité de titulaire. C’est sur lui que toute l’attention sera focalisée. Parce qu’il remplacera numériquement Raphaël Varane, l’indispensable homme fort de l’arrière-garde des Bleus depuis trois ans désormais. Rami joue gros. Une place de titulaire à l’Euro. Rien que ça.
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Adil Rami et Didier Deschamps, le 25 mai 2016 avant l'Euro

Crédit: AFP

Ils ont dit

Hugo Broos (sélectionneur du Cameroun)
L’enjeu est de ne pas prendre une raclée et le gros coup au mental qui va avec.
Didier Deschamps (sélectionneur de l’équipe de France)
Je ne suis pas inquiet, c'est embêtant mais il y a des joueurs qui sont là, que j'ai choisis et j'ai confiance en eux.

Trois stats à avoir en tête

4 ans. France-Espagne lors de l’Euro 2012 est le dernier match où Rami et Koscielny ont été associés en défense centrale.
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Adil Rami et Laurent Koscielny lors de France-Espagne à l'Euro 2012

Crédit: Panoramic

1. Les Bleus n’ont perdu qu’un seul de leurs 13 derniers matches à domicile face à une sélection africaine. C’était face au Nigéria le 2 juin 2009 (0-1).
2. La France a encaissé deux buts lors de ses trois derniers matches. C’est une première depuis août 2010.

Notre avis

Le résultat importera peu. La manière en revanche sera disséquée avec le plus grand intérêt. Difficile d’imaginer les Bleus se faire surprendre par une équipe du Cameroun loin de son meilleur niveau. Un revers ferait tâche. Une large victoire permettrait de surfer sur la vague de mars et de charrier un élan populaire qui ne sera pas de trop le 10 juin prochain. C’est tout le mal qu’on souhaite aux Bleus.
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