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Zanetti, une vie en noir et bleu

ParFoot123

Publié 03/05/2013 à 14:45 GMT+2

De notre partenaire Foot123

Eurosport

Crédit: Eurosport

Victime d’une rupture du tendon d’Achille, l’une des pires blessures pour un footballeur, et indisponible de six à neuf mois, Javier Zanetti (39 ans) pourrait ne plus jamais fouler la pelouse de Giuseppe Meazza. Cruelle destinée pour un joueur qui aura été, pendant vingt ans, un exemple pour toutes les générations.
Javier Zanetti est à lui seul un morceau de l’histoire de la Serie A, un monument. Débarqué à l’Inter en 1995 après quelques saisons en Argentine, il ne quittera jamais le club lombard. Mieux, il en est devenu un symbole, un emblème. En dix-huit saisons sous le maillot noir et bleu, Zanetti a tout connu, les défaites amères et les victoires enivrantes ont rythmé la carrière de ce joueur hors du commun.
Une légende nerazzurra
Quand on aime le football italien (et même le football en général), on aime Javier Zanetti. Durant ses 845 matches avec l’Inter, l’Argentin a toujours eu une attitude irréprochable sur et en dehors du terrain. Jamais un mot plus haut que l’autre, ni avec les arbitres, ni avec ses adversaires et encore moins avec ses coéquipiers. Ce qui a toujours fait le charme de Javier Zanetti, c’est son calme, un calme à l’image de ce qu’il a toujours véhiculé sur un terrain de football. Les supporters de Giuseppe Meazza admirent depuis presque deux décennies un joueur qu’ils ont vu grandir, s’affirmer avant de devenir l’un des plus grands joueurs de l’histoire de l’Inter, si ce n’est le plus grand. Javier Zanetti est avant tout un soldat au service du club milanais, son credo est le même depuis toujours : aider les Nerazzurri à décrocher des titres. Avant de tutoyer les sommets, le recordman de sélections en équipe d’Argentine (145) a bien galéré. Il a connu toute sorte d’illustres partenaires, Zoumana Camara, Vampeta, Farinos, Francesco Coco mais aussi Ronaldo, Sneijder, Eto’o, Ibrahimovic et bien d’autres. Celui qui peut jouer à la fois latéral ou à tous les postes du milieu de terrain a connu les pires heures de l’Inter. D’un Scudetto perdu à la dernière minute (2002), en passant par les trois dernières saisons très moyennes du club lombard, le natif de Buenos Aires a payé le prix de la déception pour goûter aux succès. Avec les Nerazzurri, « Il Tractore (le tracteur) » a décroché tous les titres possibles : la Serie A (2006, 2007, 2008, 2009, 2010), la Coupe d’Italie (2005, 2006, 2010, 2011), la Supercoupe d’Italie (2005, 2006, 2008, 2010), la Coupe UEFA (1998), la Coupe du Monde des Clubs (2010) et bien sur la Ligue des champions (2010). Javier Zanetti a passé sa vie à soulever des trophées.
Il mérite de meilleurs adieux
Sa blessure est un véritable crève-cœur pour l’Inter. Déjà que le club lombard réalise un exercice 2012-2013 médiocre, la perte du capitaine éternel est un coup terrible. Titulaire indiscutable du haut de ses 39 ans, Javier Zanetti avait rempilé pour une saison supplémentaire avec son club de toujours. A Palerme, son tendon d’Achille lui a surement gâché sa fin de carrière. Car même si le joueur affirme que sa « carrière n’est pas terminée » et que les chirurgiens lui prédisent un retour sur les terrains, à bientôt 40 ans (le 10 août), l’Intériste aura du mal. Tous les acteurs de Serie A lui ont apporté du soutien et des messages d’encouragement. Totti, Roberto Baggio, Del Piero et même l’AC Milan, lui ont souhaité un bon rétablissement et un come-back rapide sur les terrains d’Italie. Malgré cette grave blessure, Zanetti continue de penser avant tout à l’Inter : « La chose que je désire le plus, c'est de retrouver mes coéquipiers. Je suis tellement triste de ne pas pouvoir les aider en cette fin de saison. Mais je suis confiant, je suis sûr qu'ils peuvent se qualifier pour l'Europa League », a-t-il déclaré sur son lit d’hôpital. Une exemplarité, un dévouement et un modèle de professionnalisme qui suscite l’admiration. L’indestructible et fidèle capitaine des Nerazzurri ne peut pas terminer sa brillante carrière sur une civière à Palerme. Il mérite un dernier match dans un Giuseppe Meazza à guichets fermés qui n’aura d’yeux que pour lui, 85 000 tifosi pour crier son nom et le remercier, pour ce qu’il a fait pour l’Inter et pour le football. L’hommage d’un peuple pour un mythe vêtu de noir et de bleu.
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