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Martel se fait une raison

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ParEurosport

Mis à jour 08/06/2011 à 10:49 GMT+2

Gervais Martel, le président du RC Lens, promet qu'il ne vendra pas Raphaël Varane coûte que coûte, "parce qu'il n'est pas un vendeur d'esclaves". Même si les finances du club relégué en Ligue 2 sont fragiles et que toute arrivée impliquera obligatoirement un départ.

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Crédit: Eurosport

Lille, Lyon, ou encore Manchester United. C'est peu dire que Raphaël Varane attise les convoitises. Gervais Martel s'est déjà fait une raison : le président lensois sait qu'il ne pourra probablement pas retenir sa pépite de 18 ans. La Ligue 2, ce n'est pas pour lui. Dans un contexte où les finances artésiennes sont fragiles, la vente de son plus grand espoir assurerait une rentrée d'argent conséquente. Les dirigeants lillois sont près à mettre dix millions sur la table pour arracher Varane. Et les enchères pourraient encore grimper.
L'intéressé disait récemment "ne pas être courant d'offres concrètes" et "n'avoir pris aucune décision" quant à son avenir. De son côté, Lens dit ne pas avoir l'intention de vendre à tout prix celui qui peut évoluer en défense centrale ou dans l'entrejeu. D'autres considérations entrent en ligne de compte. "Je ne fixe pas de prix pour Varane parce que je ne suis pas un vendeur d'esclaves, a lâché Martel sur le site Internet de La Voix du Nord. J'ai énormément de respect pour le gamin et pour sa famille. Maintenant, il est sollicité par les plus grands clubs mondiaux, donc ce ne sera pas portes ouvertes. Si Varane quitte le club, ce qui n'est pas acté aujourd'hui même si c'est plausible, ça se fera en discussion avec le club et dans l'intérêt du joueur."
"Si un club saoudien pose vingt millions, c'est non"
A demi-mots, Martel laisse entendre qu’il n'écarte pas un départ de son protégé, sous contrat jusqu'en 2015. Mais il ne succombera pas à l'appel de l'argent. "Si un club saoudien pose vingt millions d'euros pour acheter Raphaël, je dirai non, a lâché Martel dans les colonnes de La Voix du Nord. On veut être fier de sa progression dans quelques années et on agira pour son bien-être et aussi, évidemment, dans l'intérêt du RC Lens." Celui du club est "déjà d'équilibrer les comptes sur 2010-2011". "Après, nous aurons une masse salariale pour avancer correctement. Quand on fera signer un joueur, c'est qu'il y en aura un qui sera parti."
Fraîchement intronisé sur le banc lensois, Jean-Louis Garcia "va reconstruire" et promet "pas mal de changements, avec de nouveaux joueurs". Sans se focaliser sur les incertitudes financières qui entourent son nouveau club. Les critères de l'ancien coach angevin s'inscriront d'abord dans une logique de groupe. "Le choix ne portera pas forcément sur le meilleur élément, mais sur quelqu'un qui peut fonctionner collectivement, avec un vrai esprit d'équipe." Si possible à moindre coût.
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