Tevez a le mal du pays

On le disait d'accord avec l'AC Milan. Paris, Tottenham et la Juventus le suivaient également de près. Mais Carlos Tevez a pris tout le monde à contre-pied. Dans le quotidien portugais Record, l'attaquant argentin exprime son mal du pays. Il clame son envie de rentrer au bercail. Et, plus précisément, de revenir dans le club de ses débuts. "Mon désir est de faire la pré-saison avec BocaJuniors et de jouer la Copa Libertadores (du 25 janvier au 4 juillet 2012)", affirme El Apache, dont le contrat avec Manchester City court jusqu'en 2014.

"Fatigué de voyager et de faire des aller-retour", Tevez n'a donc pas l'intention de rejoindre une grosse écurie européenne cet hiver. Et encore moins de rester en Premier League, où il évolue depuis cinq ans. "Je ne reviendrai pas en Angleterre, insiste-t-il. Je n’ai pas d’objection si je dois renoncer à l’argent."

Problème : les dirigeants de City ne l'entendent, a priori, pas de cette oreille. Khaldoun al-Moubarak, le président du club anglais, souhaite récupérer 30 millions d'euros. Et ne veut pas d'un prêt avec option d'achat, comme le propose le Milan. De son côté, Paris serait, selon L'Equipe, disposé à mettre 25 millions sur la table. Même si mercredi soir, Leonardo affirmait que le PSG n'avait formulé "aucune offre pour Tevez".

L'autre piste, relayée par la presse anglaise, vient d'Italie. D'après The Guardian, la Juventus s'apprêterait à débourser les 30 millions exigés par City. Pavel Nedved, membre du conseil d'administration du club turinois, mènerait en direct les discussions avec Roberto Mancini, qui fut son coéquipier à la Lazio entre 1997 et 2000. Encore faut-il convaincre Tevez de changer d'avis...