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Ligue 1 - Les 5 bonnes raisons de ne pas remplacer Leonardo au PSG

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 17/07/2013 à 17:33 GMT+2

Le PSG s’est allégé de Leonardo. L’ex-directeur sportif pourrait ne pas être remplacé. Pas tout de suite. En cinq points : pourquoi il ne faut pas s’en étonner.

FOOTBALL 2013 PSG - Leonardo

Crédit: Panoramic

Il était en mission, il a rempli sa mission
Le 13 juillet 2011, Leonardo est nommé pour apporter de la crédibilité au projet QSI, chercher un entraîneur de renom, recruter des stars, incarner l’entrée du PSG dans une autre dimension. Sa première partie du contrat est remplie en décembre 2011. À la trêve hivernale, Antoine Kombouaré est démis de ses fonctions aux profits de Carlo Ancelotti. En deux saisons, le vaste réseau du Brésilien en Italie tourne à plein régime : Pastore (Palerme), Ibrahimovic-Thiago Silva (AC Milan), Ménez (Rome), Lavezzi (Naples) et ensuite Edinson Cavani (Naples). Leonardo occupait une place plus importante que celle d’un simple directeur sportif. Sa mission l’exigeait. Deux ans plus tard, le PSG n’est plus le même.
Sans Leo, le PSG peut viser l’entraineur de son choix
Recruté par Leonardo, Carlo Ancelotti était « Leonardo – compatible ». Après le départ de l’Italien en mai-juin 2013, les tractations du PSG pour trouver un entraîneur ont été périlleuses. La présence de Leonardo dans l’organigramme du club francilien en était la principale raison. Le partage des pouvoirs sportifs, sur le recrutement notamment, est un énorme frein pour la signature de managers reconnus, notamment José Mourinho et Arsène Wenger, les rêves de QSI. Son départ élargit désormais les possibilités de Paris dans sa recherche d’un manager de standing international si Laurent Blanc ne devenait pas celui-ci cette saison. Rafael Benitez avait mis la puce à l’oreille en 2011. Cité pour remplacer Antoine Kombouaré, il avait fait savoir que le pouvoir sportif ne se partageait pas selon le schéma parisien.
Nasser Al-Khelaïfi est prêt à « s’investir plus »
"Sincèrement, je me suis aperçu qu’il fallait que je sois plus impliqué au quotidien. C’est nécessaire pour le club et je vais m’impliquer plus". Ainsi parlait Nasser Al-Khelaïfi, mercredi dans L’Equipe. Conscient que la démission de Leonardo laisse un vide dans l’organigramme du club, Nasser Al-Khelaïfi désire être plus disponible dans le projet parisien. Le président du champion de France est notamment en première ligne dans les négociations pour l’éventuelle venue de Cristiano Ronaldo dans les saisons à venir.
Jean-Claude Blanc a la carrure
Le directeur général du PSG est l’homme de l’ombre. Mais le départ de Leonardo pourrait le conduire à prendre de nouvelles responsabilités. Au-delà des nombreux projets marketing et para-sportifs (nouveau centre d’entrainement, nouveau Parc des Princes, merchandising, gestion de la vie du club…), Jean-Claude Blanc s’est semble-t-il investi dans le dossier Edinson Cavani. Son crédit aux yeux de Doha est également très fort. Jean-Claude Blanc est un ancien président de la Juventus. Y a-t-il besoin d’un troisième poids lourds en plus de lui et Nasser Al-Khelaïfi.
Le mercato parisien est en bonne voie
Avant de partir, le Brésilien a idéalement lancé le marché estival parisien. Le retard pris sur Monaco est en passe d’être comblé. La venue de Cavani est un grand coup marqué par les Parisiens, grâce à Leonardo. La venue de Marquinhos est également l’œuvre du champion du monde 1994. Si l’on ne peut pas assurer avec certitude que le mercato parisien pourrait être bouclé avec la possible arrivée de Lucas Digne, il serait bien avancé. Cet été, un nouveau directeur sportif n’aurait plus d’intérêt majeur pour la direction parisienne.
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