Pour Zlatan Ibrahimovic, aucun joueur ne vaut la somme qu'a coûté Gareth Bale au Real Madrid

Il faudra du temps à Gareth Bale pour convaincre de la justesse de l'investissement fait par le Real Madrid (environ 100 millions) pour le recruter cet été. Après Zidane, qui juge le montant de la transaction "incompréhensible" , Zlatan Ibrahimovic a donné son avis tranché dans un entretien avec la BBC : "aucun joueur ne vaut une telle somme". Alors, comment a-t-elle pu être atteinte ? L'attaquant suédois a sa petite explication : "Ce qui crée cette somme et cette situation ce sont les médias, le club vendeur et combien le club acheteur est désespéré à l'idée d'acheter un grand nom." Le désespoir, si on en croit Ibra, devait être grand du côté de la Maison Blanche pour mettre une telle somme sur Gareth Bale.

Un montant qui met aujourd'hui une pression importante sur les épaules du Gallois. L'avant-centre du PSG connaît cette situation, lui qui a succédé à Samuel Eto'o à la pointe de l'attaque du FC Barcelone. Et il s'attend à des débuts compliqués pour le milieu offensif à Santiago Bernabeu : "Lorsque Zinedine Zidane a débuté à Madrid, les supporters l'ont sifflé, rappelle le meilleur buteur de Ligue 1 2012-2013. S'ils peuvent siffler Zidane, l'un des meilleurs joueurs du monde selon moi, j'espère que Bale aura beaucoup de patience."

Bavard lorsqu'il s'agit d'évoquer le mercato, Zlatan Ibrahimovic n'a pu éviter les questions relatives à son avenir. Avec son physique de déménageur, sa technique épurée et sa capacité à bouger n'importe quel défenseur, le Parisien aurait pu faire fureur en Angleterre. Mais, selon lui, son "heure est passée" pour découvrir la Premier League.

A l'inverse, l'avant-centre espère poursuivre sa carrière avec le Paris Saint-Germain où il s'est épanoui : "J'ai plus de 30 ans, ma relation avec le PSG et avec l'équipe est bonne. J'ai le sentiment que je peux apporter toutes mes qualités là-bas. J'ai de grandes responsabilités donc, dans mon esprit, c'est non. Mais on ne sait jamais ce qu'il peut se passer dans le football. A Barcelone je pensais y rester pour cinq ans, finalement je suis parti au bout d'un. Dès que je planifie mon futur, il change donc autant prendre les jours un par un."

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