FOOT - Malgré un vent de folie, Naples voit s'éloigner Edinson Cavani (PSG)

Naples, ville déjà si effervescente en temps normal, n'avait pas vraiment besoin d'une telle rumeur. Ces derniers jours, l'énième annonce d'un retour d'Edinson Cavani au Napoli a enflé. Et provoqué un vent de folie aux alentours du San Paolo. Ce dimanche, le Corriere dello Sport a entretenu cette agitation en avançant qu'un accord contractuel a été trouvé entre l'attaquant du Paris Saint-Germain et le président du club, Aurelio De Laurentiis. Suffisant pour crédibiliser un possible transfert ? Pas vraiment.

Depuis le départ orageux de Gonzalo Higuain à la Juventus, les supporters partenopei attendent leur nouvelle star. Et seul un come-back du Matador leur permettrait d'oublier la "trahison" de l'Argentin, parti à Turin pour plus de 90 millions d'euros. Certains d'entre eux en rêvent encore. Peut-être même un peu trop fort. Vendredi soir, alors qu'un rendez-vous secret entre De Laurentiis et le buteur parisien à l'hôtel Vesuvio a été annoncé sur différents médias italiens, plusieurs groupes de supporters se sont massés devant le supposé lieu de rencontre pour manifester leur bonheur. Et croiser le buteur uruguayen… qui était finalement resté à Paris.

Via un communiqué (!), le club a immédiatement démenti l'information. Et son président a vite réagi, ce dimanche, sans nier les contacts téléphoniques avec le joueur. "Je suis un grand fan d'Edinson Cavani. Mais il est difficile de faire revenir un tel joueur", a-t-il écrit. D'abord parce le buteur n'a pas conservé de bonnes relations avec son ancien président. "Je serais ravi de revenir un jour, mais sans De Laurentiis", avait-il même déclaré, après avoir quitté le Napoli. Surtout, aussi, parce que le Paris Saint-Germain n'aurait certainement pas laissé filer son buteur attitré dans les dernières heures du mercato.