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Après Géorgie - France (0-0), l'antisèche : Le fond, on le touche bientôt ?

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/09/2013 à 11:57 GMT+2

GEORGIE-FRANCE (0-0) : L'ANTISECHE. Notre analyse, nos choix, notre mauvaise foi… Les Bleus ont livré une prestation pas loin d'être indigente.

France Georgia Giroud 2013

Crédit: AFP

LE JEU : Pas ce soir…
On aurait bien aimé plaider la thèse de l’accident. Mais franchement, on n’aurait pas été crédible. Un accident dure rarement plusieurs mois. Et, vendredi soir à Tbilissi, les Bleus n’ont fait que confirmer leurs sorties de 2013. Dans un style différent (4-4-2) mais avec une constance remarquable. Zéro audace. Zéro imagination. Un football stéréotypé avec un ballon qui circule dans un entonnoir et qui repose essentiellement sur les exploits attendus de Franck Ribéry et sur l’espoir vain de revoir, ne serait-ce qu’une fois, Karim Benzema dans la surface de réparation adverse. Si l’entrée de Nasri en fin de match (78e) a donné plus de fluidité au jeu bleu et que la dernière impression aura été meilleure que la première, cela ne rend pas pour autant la prestation des Bleus plus digeste. Il ne suffit pas de pousser durant dix minutes et de faire du simili hourra football pour faire oublier le reste et se persuader que le devoir international est accompli. Les Bleus n’ont pas battu la Géorgie pour la première fois de leur histoire ? Tant mieux. Ils ne le méritaient pas. D’ailleurs, cela ne leur aurait pas rendu service. Là, Didier Deschamps sait que cela ne peut plus durer.
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Moussa Sissoko, Georgia - France, 2013

Crédit: AFP

LES JOUEURS : Ribéry n’est pas seul, mais presque
Franck Ribéry est le porte-étendard du football français en cette année 2013. Maintenant, il serait temps de comprendre que le Bavarois ne peut pas faire tout et tout seul. Avant qu’il ne disparaisse quelque peu au cœur de la seconde période et après son retour aux affaires en fin de match, les Bleus se sont constamment appuyés sur lui. Du coup, le 4-4-2 a chaviré vers la gauche, Mathieu Valbuena évoluant dans l’axe en phase offensive, derrière la doublette Benzema - Giroud. Doublette qui n’en mérite d’ailleurs que le nom. Parce que l’entente entre les deux hommes est proche du néant.
Giroud a évolué comme un avant-centre. Benzema, comme d’habitude. A savoir un peu partout, sauf là où l’attend depuis plus d’un an. Remplacé comme lors de ses quatre dernières sorties avec les Bleus, le Madrilène a vu André-Pierre Gignac jouer dans un registre plus classique et moins déséquilibrant. Derrière, si les latéraux ont manqué de punch offensif (Sagna) ou d’assurance défensive (Evra), la charnière Koscielny – Abidal a fait le job. D’un autre côté, les deux hommes ont eu peu d’occasions d’être pris en défaut. Devant eux, la paire Guilavogui – Sissoko n’a pas crevé l’écran. Le premier, remplacé par Samir Nasri, a vu le Mancunien réussir une entrée convaincante. Dommage qu’elle ait été aussi tardive.
LA STAT : 479
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France Georgia Valbuena 2013

Crédit: AFP

La dernière fois que la France a marqué un but, c’était face à la Géorgie. Mais à l’aller. Dommage. Du coup, cela fait désormais 479 minutes de jeu, soit plus de cinq matches, que les Bleus sont muets. Une première dans son histoire et, par conséquent, une période plus longue que celle qui avait accompagné le crépuscule de la génération Platini, après la Coupe du monde 1986. Les Tricolores n’avaient pas inscrit le moindre but en 389 minutes. L’équipe dirigée par Henri Michel disputait alors les éliminatoires de l’Euro 1988. Et vous savez quoi ? Eh bien, les Bleus n’avaient pas validé leur billet pour la compétition disputée en Allemagne. Toute ressemblance avec la situation actuelle est pour le moment fortuite.
LE TOURNANT QUI N’A PAS EU LIEU
Quand on joue ce type de matches, il est conseillé de marquer rapidement. D’autres ont payé pour le savoir. Marquer, les Bleus ne savent plus faire. Mais auraient pu et dû en avoir l’occasion à la 21e minute quand Lobjanidze a touché le ballon de la main à l’angle de la surface de réparation. L’arbitre n’a pas bronché. Dommage.
LE TWEET QUI NOUS A FAIT SOURIRE 
No comment.
LA QUESTION : Vous faites quoi les 15 et 19 novembre prochains ?
Cette fois, c’est réglé. Ou presque. Le 15 et le 19 novembre, la FFF n’aura pas besoin de trouver des adversaires pour remplir les deux cases internationales. Avec trois longueurs de retard sur l’Espagne et cinq d’avance sur la Finlande, l’affaire est entendue. La France disputera les barrages pour la Coupe du monde 2014. Bonne nouvelle, cela ne sera sans doute pas face à l’Eire, bien mal partie. Mauvaise nouvelle, les Bleus pourraient harponner un bien plus gros morceau.
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