Centres, Liverpool, maths, N.9 : le Top 10 des déclas du jour à Clairefontaine

Un papier est sorti montrant que je faisais quasiment 10 kilomètres par match. C'est bien que je cours, quand même. Si c'est un reproche, il est injuste. Je bouge beaucoup sur le terrain.

Que veux-tu que je te réponde ? Je n'ai pas d'explication à te donner. C'est vous qui décortiquez les matches, c'est votre ressenti. La pression, on sait la gérer en club, de ce côté-là, je ne pense pas qu'il y ait de problème.

Chercher des solutions ? Je ne vais pas commencer à faire des mathématiques...

J'ai des objectifs, je les garde pour moi pour ne pas paraître trop ambitieux. Je veux grandir, n'être dans l'ombre de personne. Je veux vivre ma carrière pleinement, faire des choix, les assumer. Personne n'achète mon plaisir de jouer.

Il y avait beaucoup de monde. On était au coeur de la foule. Et de temps en temps, c'est important.

Il y a plusieurs sortes de numéros 9. Ceux qui restent dans la surface et qui ne sont là que pour marquer et d'autres joueurs qui jouent pour l'équipe, font participer les autres joueurs, prennent l'espace. Je sais faire les deux. Quand je suis sur le terrain, j'ai en tête que l'équipe gagne, pas seulement marquer.

C'est quoi l'attitude ? Il faut me dire ce que c'est. Un problème d'attitude, ça voudrait dire que je n'ai pas envie de jouer au foot. L'attaquant doit marquer des buts, on ne va pas lui demander de faire le travail de l'arrière-droit ou du numéro 6.

Le joueur qui impressionne toujours à Liverpool, c'est monsieur Gerrard évidemment. On voit que c'est un homme calme, serein, respectueux, avec un pied réglé comme une horloge. Un monsieur très bien, qui a facilité mon intégration.

J'ai la chance de jouer au football et d'être épargné par les blessures. Donc je ne suis pas malheureux.

Je savais que Liverpool était le club le plus 'capé' de la Premier League. Je suis un joueur assez famille, qui joue avec le coeur.