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Gignac: "Finir sur le Mondial 2010, ce n'était pas possible"

ParAFP

Mis à jour 03/09/2013 à 01:52 GMT+2

André-Pierre Gignac retrouve les Bleus pour la première fois depuis le Mondial 2010. "Une éternité" et "une terrible souffrance", a-t-il expliqué lundi à Clairefontaine.

Gignac "Je suis là !"

Vous attendiez-vous à être rappelé en Bleu ?
André-Pierre Gignac : J'étais un peu plus attentif ces derniers temps, mes performances en club me le permettaient. J'étais toujours dans un esprit où il fallait que je travaille pour revenir à mon niveau et être à nouveau dans les possibilités du sélectionneur.
Qu'avez-vous ressenti en revenant dans le groupe France ?
A.-P. G : Une émotion particulière. Ça fait trois ans, une éternité... C'est un grand honneur, une grande fierté de porter les couleurs de son pays.
Avec Deschamps, la hache de guerre est enterrée
Avez vous pensé ne jamais pouvoir revenir dans cette équipe ?
A.-P. G : Je suis un acharné, j'ai toujours envie de prouver, je me remets en question sans cesse. C'est sûr que finir sur cette mauvaise note qu'a été le Mondial sud-africain en 2010, ce n'était juste pas possible pour moi, J'ai mis toutes les chances de mon côté, j'ai travaillé dur pour y arriver, aujourd'hui je suis là.
Quels sont vos rapports avec Didier Deschamps ?
A.-P. G : Si je suis là, c'est que la hache de guerre est enterrée, sinon on ne m'aurait pas revu (en Bleu). Le sélectionneur l'a dit, moi aussi. Il ne faut pas oublier que c'est lui qui m'a fait venir à l'OM. J'ai joué, il m'a soutenu. J'ai été blessé... Il y a eu ce moment critique où je n'étais pas très bien dans ma tête et où j'ai dit tout haut des choses que je pensais tout bas. Voilà... Ça s'est terminé, j'ai fini par rejouer. On s'est appelé quand il est parti de Marseille, ça s'est très bien terminé.
Sentez qu'il y a un coup à jouer au sein d'une attaque en berne depuis quatre matches ?
A.-P. G : Si le sélectionneur fait appel à moi, c'est que j'ai fait un début de saison, avec mon équipe, où on a marqué des buts. S'il compte sur moi en match, je suis prêt, si j'ai le bonheur d'être décisif j'en serai d'autant plus heureux.
Ces deux ans ont été une terrible souffrance
Quelle est la différence entre le Gignac de 2010 et celui d'aujourd'hui ?
A.-P. G : Trois ans sont passés, j'ai mûri, je n'ai plus de blessures, j'ai fait des préparations complètes ces deux dernières saisons... C'est un tout: j'ai 27 ans, je connais la Ligue 1, j'ai un peu plus d'expérience, je suis un joueur plus mature.
Que retenez vous de votre période difficile entre 2010 et 2012 ?
A.-P. G : Je retiens surtout mon état d'esprit pour revenir à mon niveau parce que ces deux ans ont été une terrible souffrance, je jouais sur le mental car j'avais envie d'être sur le terrain, mais en réalité mon corps ne suivait pas. Ces deux ans m'ont aidé à écouter mon corps, à faire ce qu'il faut pour l'entretenir et être à 100% le week-end, pas à 30% ou 50% comme quand j'avais cette pubalgie.
Que pouvez vous apporter à l'attaque des Bleus ?
A.-P. G : Ma générosité, j'ai besoin de courir, de me dépenser, de créer des brèches, de frapper, de marquer... J'ai besoin d'être utile à l'équipe et d'être décisif, c'est un peu le rôle que j'ai à l'OM depuis deux saison. Donc si je peux le faire en Bleu...
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FOOTBALL 2009 France - Gignac et Benzema

Crédit: Panoramic

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