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Qualifs Mondial 2014 - France-Finlande (3-0) : Pour les Bleus, c’est aussi le temps des regrets

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 16/10/2013 à 11:33 GMT+2

Comme prévu, la France devra passer par les barrages pour espérer rallier le Brésil. Logique pour une majeure partie des Bleus. Rageant pour d'autres.

Deschamps : "C'est rageant, pour un point..."

L'appétit vient en mangeant, dit-on. Mardi soir, après avoir battu la Finlande (3-0), les Français l'avaient grand ouvert. Tout au moins une partie des Français. L'autre, minoritaire, en était encore au stade de la digestion. Après une campagne éliminatoire que les Bleus ont finalement terminée à la place qui leur était promise - la deuxième -, certains ne peuvent s'empêcher de penser et de dire qu'il y avait mieux à faire. Et que la première place n'était finalement pas si inaccessible que cela. Ils y ont cru. Parce qu'il y a un an jour pour jour, la France accrochait l'Espagne sur ses terres (1-1). La suite a été plus compliquée.
Hugo Lloris fait partie de ceux qui ne regrettent rien. Le plus fort est passé. Point barre. Il n'a donc pas de regret parce que, pour le capitaine de l'équipe de France, voir les Bleus en barrages n'a rien d'illogique et surtout d'infamant. La sélection tricolore est à sa place. "Quand le tirage au sort a été effectué, on partait outsider. On a su faire douter les Espagnols. Mais pas jusqu'au bout, malheureusement. On a quand même fait un bon parcours."

"En gérant mieux le match chez nous..."

Karim Benzema a eu une autre lecture de la campagne de l'équipe de France dans le groupe I. Avec un match en particulier, qui a fait basculer le destin des Bleus et celui de la Roja : le France - Espagne de mars dernier (0-1). Avant ce match, les hommes de Didier Deschamps tenaient les rênes du groupe. Quatre-vingt-dix minutes plus tard, ils les avaient rendus aux champions du monde, vainqueurs à Saint-Denis. "Je ne sais pas si on est à notre place, s'interroge Karim Benzema. Mais on peut avoir des regrets sur le match de l'Espagne ici."
Samir Nasri était encore "banni" à l'époque. Et les deux matches face à l'Espagne, celui de Madrid comme lui de Saint-Denis, il les a vus à la télévision. Mais il partage le constat de Benzema : La France a laissé passer une énorme chance. "Il est un peu normal de terminer derrière l'Espagne. C’est la meilleure équipe du monde. On n'a pas à rougir, même si, en gérant mieux le match chez nous, on aurait pu rester devant."
"Il y a une logique sportive, tempère Didier Deschamps. On a eu l'ambition de se battre pour la première place. Mais c'est logique que l'Espagne finisse devant nous. On a lutté. Etre en barrages, il y a une forme de logique." Finalement, le sélectionneur national ne déplore qu'une chose : rater la position de tête de série des barrages pour... un point. Au prochain classement FIFA, l'Ukraine en comptera 871. La France 870. Un petit but en Géorgie, par exemple, aurait changé la donne. Rien qu'un. Rageant.
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