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Comment Ferrari a construit sa victoire

ParF1i

Mis à jour 14/04/2013 à 14:02 GMT+2

De notre partenaire F1i

Comment Ferrari a construit sa victoire

Crédit: F1i

C’est une passionnante lutte à distance entre deux stratégies que se sont livrée Ferrari et Red Bull.
En début de Grand Prix, au moment où les monoplaces chaussées de gommes tendres auraient dû creuser un écart très significatif sur la Red Bull de Sebastian Vettel et la McLaren de Jenson Button, il semble que le choix du Taureau ailé soit plus inspiré que celui du Cheval cabré. L’intervalle creusé semble insuffisant : après son premier pitstop, l’Espagnol ressort 12 secondes derrière Vettel.
Mais les choses vont petit à petit tourner en faveur des Rouges.
L’Allemand observe son premier passage aux stands au 14ème tour, ce qui est relativement tôt et va l’obliger à effectuer des relais suivants plus longs : 17 tours pour le deuxième (arrêt au 31ème tour) et surtout 20 pour le troisième (arrêt au 51ème), où ses pneumatiques usés lui font perdre pas mal de temps sur Alonso. Son dernier arrêt, pour chausser les tendres, a lieu au 51ème tour, et l'on peut se demander si Red Bull n’aurait pas dû en équiper Vettel plus tôt (il a bouclé cinq tours avec eux). Le podium s’est joué à peu de choses, c'est vrai, mais l’écurie de Milton Keynes a préféré joué la prudence, avec des Pirelli imprévisibles (d’autant que la piste et l’atmosphère avaient perdu quelques degrés par rapport au départ).
Le pilote Ferrari, sur une autre stratégie, a réussi regagner l’avantage qu’il avait perdu – comme les autres pilotes sur la même tactique – lors du premier relais en tendres. Sa réussite tient à avoir maintenu une bonne cadence lors de son troisième relais, long de 18 tours, au volant d’une F138 moins vorace en gommes que la RB9. La séquence de l’Asturien est la suivante : 6 tours en tendres, puis un deuxième relais – cette fois en médiums – de 17 boucles (arrêt au 23ème passage), puis un troisième run de 18 tours (médiums), avant un ultime relais de 15 tours (médiums), où il se permet de signer le tour alors le plus rapide (au 46ème passage), ce qui lui vaut une légère remontrance d'Andrea Stella son ingénieur de piste, un tantinet inquiet pour les gommes . On le voit, les relais de Fernando sont relativement égaux, voire légèrement décroissants, au contraire de ceux de son rival Sebastian, de plus en plus longs (14-17-20).
“La course a été très dure sur le plan stratégique, mais la voiture s’est bien comportée, explique le vainqueur du jour. Lors de chaque relais, nous avons eu des pneus plus frais que nos adversaires pendant deux ou trois tours. Cela nous a mis en confiance. Cela montre que l’équipe a fait un pas en avant. Nous étions plus lents que les Red Bull et les Mercedes hier, mais notre vitesse sur de longs relais est bonne, et nous en avons pleinement tiré profit aujourd’hui.”
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