Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Grand Prix de Chine : Le circuit de Shanghai à la loupe

ParF1i

Mis à jour 12/04/2013 à 00:09 GMT+2

Voici tout ce que vous devez savoir sur le circuit du Grand Prix de Chine, troisième manche du championnat du monde, qui se courra dimanche à Shanghai.

2012 GP de Chine McLaren Hamilton

Crédit: McLaren

Le circuit de Shanghai est un véritable symbole de démesure à la chinoise. L’architecture des tribunes y est impressionnante et les moyens dégagés pour la construction de la piste en 2004 avaient atteint les 459 millions de dollars (soit plus de 351 millions d’euros).
Dessiné par Hermann Tilke, ce tracé a été établi au-dessus d’un marais, comme c’est le cas à Sepang en Malaisie, où certains se plaindraient que le bitume s’enfonce peu à peu. Mais le concepteur allemand, également auteur du circuit malais inauguré en 1999, semblait avoir appris de ses erreurs au moment d’aborder le projet chinois. Il a ainsi proposé la création d’une gigantesque plateforme flottante sur laquelle repose aujourd’hui la piste et les tribunes. Et pour soutenir cette plaque géante, pas moins de 40.000 barres d’acier renforcé ont été enfouies sous terre.
Quant au paddock, Mark Webber résume très bien la démesure : "Le paddock est tellement énorme que vous avez besoin de savoir où l’hospitalité de votre équipe se trouve. Sinon, vous pouvez vous perdre !" L’endroit est en effet constitué d’un grand dédale de maisonnettes à la chinoise, parfois sur pilotis, mais presque toutes identiques. On peut aisément les visualiser au nord de la ligne de départ et d’arrivée sur le plan ci-dessus.
Longues lignes droites et épingles serrées : tous les éléments caractéristiques de la plupart des créations de Tilke s’y retrouvent mais poussés à l’extrême. Une ligne droite de quelque 1,3 kilomètre, la plus longue du calendrier, est une autre preuve de la démesure de ce circuit moderne. C’est là, entre les virages T13 et T14, que les monoplaces atteignent la vitesse maximale sur ce tracé, soit 326,1 km/h, avec l’aide de la zone de DRS qui couvre les deux tiers de cet axe interminable.
"J'aime bien le profil du circuit, il présente quelques beaux challenges dans les virages au rayon étendu et dans les virages un peu relevés, explique Romain Grosjean qui a inscrit les tous premiers points de sa carrière à Shanghai l’an dernier. Il propose plus de virages lents que les deux précédents circuits (Albert Park et Sepang) et il y a aussi une grande ligne droite. Largement de quoi nous occuper !"
Il y a donc à boire et à manger parmi les 16 courbes (neuf à droites et sept à gauches). On dénombre notamment cinq virages lents, dont le premier enchaînement (T1, T2 et T3) en forme d’escargot qui ne cesse de se refermer sur lui-même, à l’aveugle, et qui constitue un vrai challenge pour les pilotes au départ.
"Le secteur intermédiaire est le plus agréable (T7, T8, T9 et T10, ndlr), juge Webber. Le long gauche, le rapide droit et puis le double gauche sont très amusants et valent la peine d’y conduire. La voiture se comporte vraiment comme une F1 à cet endroit."
Le tracé de Shanghai est donc très varié, un peu à l’image du circuit de Sepang, à ceci près que les conditions climatiques y sont bien moins éprouvantes pour les pilotes et les monoplaces, ce qui n’est pas du luxe.
Grand Prix de Chine : le circuit à la loupe
Retrouvez plus d’articles sur F1i
F1i logo tiny
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité