Silverstone - Bonus-malus : la chance de Hamilton, le festival d'Alonso, les 47G de Räikkönen
Mis à jour 07/07/2014 à 12:04 GMT+2
Lewis Hamilton (Mercedes) a récupéré une victoire là où il l'avait laissée en 2013, Fernando Alonso (Ferrari) a doublé à tout-va et Kimi Räikkönen (Ferrari) a très tapé fort. Voici nos bonus-malus.
Le vainqueur
Le scenario de 2013 à l'envers : Lewis Hamilton (Mercedes) a bénéficié des ennuis de Nico Rosberg pour l'emporter. Il partait sixième et tout ne lui a pas été servi sur un plateau, loin de là. Au départ, il a avalé Sebastian Vettel (Red Bull) et Nico Hülkenberg (Force India), puis n'a mis que deux tours à régler Kevin Magnussen et Jenson Button (McLaren). Mais ceci fait, Nico Rosberg (Mercedes) avait déjà maximisé sa position de leader au restart pour s'envoler. Lewis Hamilton a poussé son premier relais en "medium" puis il a montré un rythme étonnant en "dur". A l'instant où la W05 n°6 a commencé à montrer des signes de faiblesses, tout lui était permis.
Le regret
Le podium raté de Jenson Button (McLaren). Pour 0"9 ou un tour, au choix.
L'attaquant
Fernando Alonso. L'Espagnol est parti P16 et était déjà P10 au 4e tour, en comptant les deux places gagnées suite à la friction entre Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) et Sergio Pérez (Force India). Ça, c'était juste pour nous mettre en appétit, car on a ensuite eu droit à un festival : Daniil Kvyat (Toro Rosso), Daniel Ricciardo (Red Bull), Nico Hülkenberg (Force India), Kevin Magnussen (McLaren) sont successivement passés derrière lui avant Sebastian Vettel (Red Bull). Harcelé par le quadruple champion du monde, il a rendu les armes en montrant une motivation légendaire.
Le vilain
Esteban Gutiérrez. Une attaque pathétique de plus. Sur Pastor Maldonado (Lotus) cette fois. Le Mexicain n'a déjà depuis longtemps plus de crédit qu'à la banque mais Sauber a cruellement besoin de finir des courses... Il devrait au moins comprendre ça. Trois places de pénalité à Hockenheim. De quoi l'inciter à prendre encore plus de risques pour se refaire...
Le bonus
Le clinique remontée de Valtteri Bottas de 14e à 2e. Des gros points qui offrent la quatrième place Constructeurs à Williams.
Le malus
La 200e course gâchée de Felipe Massa (Williams), qui a payé au prix fort son très mauvais départ. Il roulait dernier lorsqu'il a croisé Kimi Räikkönen (Ferrari). Il dispute à Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) le titre de pilote le plus malchanceux.
Le chiffre
En G : 47. Kimi Räikkönen (Ferrari) a encaissé le plus gros choc de la saison. Plus que les 27 et 32G de Felipe Massa (Williams) et Sergio Pérez (Force India) à Montréal.
La déclaration
Jean-Eric Vergne (Toro Rosso), 10e :
Je suis content de ma course, surtout en partant en fond de grille après le drapeau rouge, je me suis bien amusé car j'avais besoin de doubler beaucoup de voitures. J'ai retrouvé aujourd'hui de l'agressivité, je savais que je l'avais en moi et ça va certainement booster ma confiance. J'ai hâte d'être à nouveau dans la voiture pour la prochaine course.
Le tour par tour
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Télécharger
Scannez ici
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité