GP Hongrie 2013 : Vettel et Webber (Red Bull) récidivent, Grosjean (Lotus) s'accroche

Contrairement aux saisons précédentes, juillet se révèle être le mois de la plénitude pour Sebastian Vettel (Red Bull). Trois semaines après s’être imposé pour la première fois de sa carrière devant son public en Allemagne, le pilote allemand a dominé vendredi la première journée d’essais libres du Grand Prix de Hongrie. Sur la piste sinueuse du Hungaroring, Vettel a baissé sensiblement son chrono du matin (1’21’’264 contre 1’22’’723) lors de la deuxième séance du jour. Ses deux performances lui permettent de faire le plein de confiance avant les qualifications de samedi.

Fernando Alonso (Ferrari), son dauphin au classement du championnat du monde, n’arrive qu’en quatrième position sur la feuille de chrono (+ 0’’162). Vettel a devancé de peu son coéquipier Mark Webber (+ 0’’044) et confirme la bonne disposition des Red Bull en ce début de week-end hongrois. Malgré une deuxième séance ratée de Kimi Räikkönnen (8e, +0’’747), qui a failli percuter la McLaren de Jenson Button, les Lotus ont confirmé leurs bonnes dispositions sous une forte chaleur avec le troisième temps de Romain Grosjean (+0’’153).

Mercedes, un ton en dessous

Après une première partie de séance consacrée à leurs chronos respectifs, les pilotes se sont attachés à suivre le programme dicté par leur écurie afin d’analyser l’usure des nouveaux pneus Pirelli. Les données récoltées seront précieuses pour établir la stratégie de dimanche lors de la course. Ferrari reste en embuscade (Alonso 4e et Massa 5e) juste devant le duo Mercedes. Comme prévu, l’écurie allemande a rencontré quelques difficultés à trouver la bonne allure. Nico Rosberg (7e, +0’’727) s’est plaint de sa boîte de vitesses. Malgré l’embellie de leurs dernières courses, les McLaren de Jenson Button (9e, +0’’916) et de Sergio Perez (12e, +1’’265) se retrouvent englués dans le trafic.

De leur côté, les pilotes tricolores ont réussi la première de leurs missions à chaque week-end de Grand Prix : être plus rapides que leur coéquipier respectif. C’est le cas de Jean-Eric Vergne (Toro Rosso, 16e), de Charles Pic (Caterham, 19e) et de Jules Bianchi (Marussia, 21e). Vergne aura à cœur samedi lors des qualifications de démontrer aux patrons de Red Bull qu’ils ont tort de ne pas penser à lui pour remplacer Mark Webber la saison prochaine.