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GP Monaco: Fernando Alonso (Ferrari) se voit improviser en course

Stéphane Vrignaud

Publié 23/05/2014 à 08:50 GMT+2

Malgré un meilleur chrono jeudi après-midi à Monaco, Fernando Alonso (Ferrari) n'a pas une idée claire de la stratégie à adopter dimanche.

Fernando Alonso (Ferrari) lors de la première journée du Grand Prix de Monaco 2014

Crédit: Ferrari S.p.A.

A Melbourne et à Shanghai, Fernando Alonso avait fixé un meilleur temps lors d'une session de la première journée de grands prix. Jeudi à Monaco, l'Espagnol de Ferrari a signé un chrono de référence à un moment encore plus important de la saison, sur un tracé où il faut construire sa confiance et piloter dans l'optique de la qualification. En 31 tours le matin (quatrième chrono) et 15 de plus l'après-midi en raison d'un revêtement mouillé, l'as de Maranello a pu avancer.
"Ici, le plus important en essais est de tourner le plus possible car c'est une piste très spéciale et il faut avoir le bon feeling avec la voiture", a déclaré le double champion du monde. "Malgré un temps de piste réduit en essais libres 2, nous avons à peu près bouclé notre programme et, avec ou sans turbo, la complexité du tracé reste la même et, de fait, la qualification sera cruciale. L'augmentation du grip sur les quelques tours effectués ne nous a pas laissé de doute sur le fait que le 'super tendre' sera le type de pneu à utiliser samedi après-midi alors qu'il reste pas mal de choses à apprendre de la course car personne n'a fait de long run. Nous pourrions donc être amenés à improviser au niveau de la stratégie."
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Kimi Räikkönen (Ferrari) - Grand Prix d'Espagne 2014

Crédit: Panoramic

Plus de tours nécessaires pour chauffer les pneus

Son coéquipier a connu moins de réussite. Sixième en essais libres 1, il a fini en bas de la feuille des temps l'après-midi. "Le matin, sur piste sèche, nous avons testé diverses options sans rencontrer de problème à part un manqué d'adhérence à l'avant au freinage", a raconté Kimi Räikkönen. "L'après-midi, un souci de boîte de vitesses m'a empêché d'accomplir la session." Il n'a fait que quatre tours, dont le dernier bloqué sur le troisième rapport.
"D'ordinaire, il faut beaucoup tourner à Monaco car c'est le seul moyen de gagner en confiance sur cette piste très inhabituelle et c'est le cas plus encore cette année", a rappelé Pat Fry, le directeur de l'ingénierie. "En effet, il faut apprendre à gérer la puissance de ces nouveaux moteurs, garder le couple sous contrôle tout en essayant de trouver la limite sur un tracé qui ne pardonne pas. Le 'super tendre' est dans une gamme plus dure que l'an passé (ndlr : c'est en fait le 'tendre' de 2013 et le 'tendre' le 'medium' de 2013) et nécessite plus de tours pour monter en température, c'était donc très important de l'essayer en vue de la qualification."
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