F1 - Sebastian Vettel (Ferrari), Red Bull, stratégie... : les clés de la course à Singapour
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Publié 19/09/2015 à 21:09 GMT+2
GRAND PRIX DE SINGAPOUR - La qualification a exposé des tendances rarissimes cette saison : à Singapour, Mercedes n’est pas souveraine. Dimanche, Ferrari et Red Bull vont pouvoir se disputer la victoire.
Kimi Raïkkönen (Ferrari) lors de la qualification du Grand Prix de Singapour 2015
Crédit: AFP
La surprise de samedi à confirmer dimanche : Mercedes en retrait
Il y a quinze jours, personne n’aurait pu prédire un tel déficit de performance des Mercedes sur Ferrari et Red Bull. D’ailleurs, lorsque la tendance a émergé lors des essais libres 2, on imaginait encore les Flèches d’Argent capables de combler leur retard en développant la pleine puissance du V6 allemand. Malgré cela, Sebastian Vettel (Ferrari) en a remis une couche en qualification, reléguant Lewis Hamilton et Nico Rosberg (Mercedes) à plus d’une seconde et demie.
Ce que la qualification nous a appris : Red Bull capable de faire jeu égal avec Ferrari
Depuis le début de saison, Red Bull n’a cessé de mettre en cause son bloc Renault et de l’utiliser comme seule justification de ses échecs. Sur un circuit urbain qui ne réclame pas une énorme puissance moteur, les résultats du Taureau Rouge aux essais libres et en qualification ont encore alimenté cette thèse. Les performances de Daniil Kvyat et Daniel Ricciardo vendredi et samedi ont prouvé que le châssis de l’équipe autrichienne est l'un des plus compétitifs du plateau.
La mauvaise surprise de samedi : Alonso privé d’un petit exploit
Involontairement, Carlos Sainz (Toro Rosso) a peut-être privé son compatriote Fernando Alonso (McLaren) d’un accès à la Q3, samedi, lors de la qualification. En tapant le mur deux minutes avant la fin de la Q2, le jeune Espagnol a provoqué un drapeau jaune, obligeant le double champion du monde à couper son effort. Il était pourtant dans les temps pour intégrer le Top 10. Raté.
A quoi va ressembler le Grand Prix
- 61 tours, 23 virages, plus de 30°C dans l’air et sur la piste : les organismes vont souffrir. On peut s’attendre à des erreurs de concentration ou des manques de lucidité.
- Pour Pirelli, la stratégie à trois arrêts est théoriquement la plus efficace, en enchaînant les trois premiers relais en "super-tendre" et en utilisant les "tendre" en fin de course. Mais sur ce circuit, une intervention de la voiture de sécurité, probable, voire certaine, peut tout chambouler.
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Daniel Ricciardo (Red Bull) s'hydrate dans les stands, lors du Grand Prix de Singapour 2015
Crédit: AFP
Les 3 stats : Les chiffres favorables à Vettel
- Depuis l’arrivée des V6 en 2014, la pole avait toujours été occupée par une monoplace équipée d’un bloc Mercedes. Ce ne sera pas le cas dimanche.
- Si Vettel l’emporte dimanche, il entrera dans le Top 3 des pilotes ayant remporté le plus de grands prix en carrière. Avec une 42e victoire, il délogerait Ayrton Senna du troisième rang.
- A Singapour, 5 fois sur 7, la victoire est revenue au poleman. Et Vettel est le pilote qui compte le plus de succès (3) sur ce circuit.
Ce que Grosjean peut espérer en course : un Top 10
Le châssis de la Lotus est l’un des moins évolués du plateau. Et sur ce circuit urbain, la puissance de son moteur allemand n’offre pas un net avantage. Avec l’aide d’un drapeau jaune qui a écourté la Q2, Romain Grosjean a accroché un miraculeux Top 10 en qualification. Conserver sa position en course serait déjà une belle performance pour le Français.
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Romain Grosjean (Lotus) sous les projecteurs du circuit Marina Bay - Grand Prix de Singapour 2015
Crédit: AFP
La décla qui fait parler : Toto Wolff sur les performances de Mercedes
"Notre voiture n’a pas changé depuis le dernier Grand Prix. Il est impossible que nous ayons perdu autant en performance pure en l’espace de deux semaines. Le fait est que depuis vendredi, nous ne parvenons pas à rendre notre voiture performante sur ce circuit. Les pneus ne fonctionnent pas et nous manquons du coup d’adhérence."
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