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GP du Japon 2013 - Vettel "reconnaissant" envers Red Bull

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/10/2013 à 11:31 GMT+2

Sebastian Vettel a été parfaitement aiguillé dans sa tactique par Red Bull pour gagner à Suzuka.

2013 GP du Japon Red Bull Vettel

Crédit: AFP

L'ingénieur français Guillaume Rocquelin avait prédit un départ difficile pour son pilote, Sebastian Vettel, en raison des problèmes de KERS rencontrés en qualification. L'Allemand l'a qualifié "d'épouvantable" : deuxième sur la grille, il a vu Romain Grosjean (Lotus) lui filer sous le nez et n'a pu éviter un contact avec l'aileron avant de sa RB9 et la roue arrière gauche de la Mercedes de Lewis Hamilton au premier freinage.
Troisième dans le premier relais, il s'est alors tenu en retrait pour éviter de détruire ses pneus. Tout s'est passé comme prévu : en poussant ses "medium" jusqu'au 15e passage, soit deux de plus que le leader Grosjean et trois de plus que l'Australien, il a pu reporter son second arrêt au 38e des 53 tours, soit un bonus de huit tours sur Romain Grosjean. Quant à Webber, il l'a éliminé naturellement, l'Australien été sur un timing et une stratégie à trois stops erronés.
Nous avons été suffisamment patients
"Tout d'abord, merci à tous les supporters : à chaque fois que je viens ici, j'apprécie le respect que je reçois", a lancé le triple champion du monde, en répondant sur le podium aux questions de l'ancien directeur d'écurie, Eddie Jordan. Ce message était celui du soulagement. A Suzuka, le public n'a pas suivi la mode des sifflets.
"Cela a été d'entrée serré entre Romain [Grosjean] et Lewis [Hamilton], qui m'ont passé au départ", a repris "Baby Schumi". "J'ai même un peu touché Lewis. Après ça, nous avons été suffisamment patients pour préserver les pneus. Nous avons pu passer Romain et Mark [Webber] avec la stratégie. La décision a été prise dès le premier relais, qui a été plus long. Après, nous avons fait quelques tours plus lents avec ces pneus ("dur"). J'ai attaqué plus tard, je suis rentré au stand en leader, je suis ressorti derrière deux voitures (Webber et Grosjean) mais j'avais suffisamment de rythme pour protéger mes pneus et contrôler, avec un second relais plus long."
"Je suis tellement reconnaissant (envers l'équipe)", a-t-il a ajouté. Il a effectivement été bien mieux servi que son coéquipier en termes tactiques. Sebastian Vettel dispose de 90 points de marge sur Fernando Alonso (Ferrari), le seul qui peut mathématiquement l'empêcher d'être champion. Il reste quatre courses et il lui suffira d'en conserver 75 d'avance pour être champion en Inde, le 27 octobre.
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