Un GP, cinq images : la fête pour Grosjean, le hara-kiri pour Mercedes

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Pour la sixième fois de sa carrière, Romain Grosjean a mené un grand prix. Mais à Suzuka, il s'agissait de la première fois qu'il virerait en tête. "Quel départ !", s'est exclamé le Français de Lotus. "C'était super de dépasser les deux Red Bull comme ça et ce sera un de mes meilleurs souvenirs de l'année.Pendant un moment, j'ai pensé que ce serait ma première victoire. Quand j'ai lâché l'embrayage, que j'ai vu que j'étais bien parti, je me suis dit : 'Allez, on y va'."

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Septième tour : Ferrari appelle Felipe Massa pour lui demander d'appliquer la "stratégie A". En d'autres termes de laisser passer Fernando Alonso qu'il commence à bouchonner. Le Brésilien, joue depuis Singapour sa carte personnelle et refuse d'obtempérer. Il cèdera au 20e passage. L'Espagnol, qui n'a plus besoin d'aide dans ce Championnat déjà promis à Vettel, ne lui en voudra pas. "Pas de quoi en faire toute une histoire", dit-il.

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Lewis Hamilton retardé par une crevaison au départ, Mercedes a perdu bêtement ses dernières chances de briller en relâchant Nico Rosberg trop tôt après son pit stop, au 13e tour. L'Allemand écope d'un drive through qui le privera d'une possible quatrième place.

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Mark Webber espérait remporter son premier Grand Prix du Japon. Malgré une pole position, il a une fois de plus (un peu) raté son départ. Mais la stratégie à trois arrêts préconisée par Red Bull pour venir à bout de Romain Grosjean (Lotus) l'a mis définitivement hors-jeu pour la victoire. "J'ai été un peu surpris par ce changement de stratégie. J'ai demandé à la radio si c'était la bonne chose à faire", a-t-il dit. L'équipe s'est excusée dans le tour d'honneur. Pauvre Mark !

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Lotus a fêté le podium de Romain Grosjean pour signifier toute l'importance qu'elle lui accordait. L'équipe sait déjà qu'elle pourra se reposer sur le Français en 2014.