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Prost espère la clémence

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ParEurosport

Publié 21/09/2009 à 10:45 GMT+2

Alain Prost, quadruple champion du monde, souhaite que la FIA n'aille pas jusqu'à exclure définitivement Renault de la F1 suite au scandale du GP de Singapour 2008, dont l'ex-directeur général Flavio Briatore est le principal responsable selon lui.

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Crédit: Eurosport

Alain Prost, champion du monde en 1985, 86, 89 et 93, patron de sa propre écurie de 1997 à 2001, connaît les arcanes de la Formule 1, sous tous ses aspects. "Etonné ? Pas du tout, non" , réagit l'ancien pilote de Renault (1981-83) à une question dans un entretien donné au journal Sud Ouest Dimanche, au sujet du scandale du crash volontaire de Nelson Piquet à Singapour, en 2008.
Mais il faut dépasser ça, selon lui. "Ce qui compte, maintenant, c'est de savoir s'il y aura une sanction, lourde ou pas (audience lundi à Paris)". Il sait que l'exclusion fait partie de l'arsenal de sanction, mais il espère que la FIA, qui jugera l'affaire lundi, n'est arrivera pas là. "Je ne pense pas que la FIA le fasse. Renault a fait le ménage et j'espère que la décision sera clémente" , dit-il.
L'avenir de Renault, qui a été constructeur en F1 de 1977 à 1985 et qui l'est depuis 2002, reste suspendu à la sanction de la FIA et à l'interprétation qu'en fera Carlos Ghosn, P-DG du groupe Renault-Nissan. "J'aimerais bien qu'ils continuent et que ça ne soit pas un coup d'arrêt. La F1, c'est un outil marketing formidable pour une marque. Maintenant, s'ils poursuivent, ils devront changer de stratégie", prévient Alain Prost.
Pour le "Professeur", les raisons du scandale sont simples : Renault F1 a donné trop de libertés à son directeur général Flavio Briatore, qui a été poussé à quitter l'écurie, jeudi. "Renault lui a donné la gestion des pilotes. Pour moi, ça a été certainement la plus grosse erreur", estime Prost. Briatore était cash, et tous les aspirants le savaient. Et c'était simple : pour rêver à un volant chez Renault, il fallait abandonner son manager et signer avec lui. Un système de cooptation mais pas seulement puisque l'Italien prélevait évidemment un pourcentage substantiel sur les salaires et primes de ses pilotes.
Le nom du Couramiaud est cité pour reprendre en main l'écurie, mais l'intéressé reste prudent. "Ça dépend complètement du projet. Aujourd'hui, il est difficile d'en parler. La situation est très compliquée", a-t-il assuré à Sud Ouest Dimanche.
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