Lopez pousse un coup de gueule

A l’heure actuelle, ce sont les équipes de pointe – qui disposent déjà des ressources les plus importantes – qui obtiennent la plus grosse part du gâteau, en fonction d’un accord bilatéral passé avec Bernie Ecclestone.

Cette répartition déséquilibrée n’a pour conséquence que d’étrangler davantage les écuries privées, dont Lotus, financée en majeure partie par Genii Capital, le fonds d’investissement de Gérard Lopez et Eric Lux.

"Le plus grand risque pour Lotus, ainsi que pour un certain nombre d’autres équipes privées, c’est une fermeture pure et simple de l’écurie, avertit Lopez. La Formule 1 avantage les grandes formations et oublie les autres équipes. Je n’arrête pas de lire des articles négatifs à notre sujet, mais personne ne semble se soucier du fait que nous avons décidé de sauver une entreprise et de garder environ 500 employés."

"Nous pourrions décider à tout moment de réduire drastiquement les dépenses de notre écurie en licenciant 300 personnes ou plus. Je sais très bien que la Formule 1 n’est pas une organisation de bienfaisance, mais il y a d’énormes différences dans la façon dont les équipes sont soutenues financièrement par le sport."

"Le fait est que les autres équipes de pointe obtiennent tout simplement plus d’argent de la part de la F1. Pas parce qu’elles sont meilleures, mais parce qu’elles sont apparemment plus importantes."

Et Lopez de conclure : "Je veux que Lotus soit aussi considérée comme un top team. Nous rivalisons avec les autres équipes de pointe, il n’y a donc aucune raison pour laquelle nous devrions être traités différemment. Nous débutons notre course de 100 mètres à 200 mètres de l’arrivée, et nous parvenons malgré tout à terminer sur le podium ! Je suis très fier de ce que fait Enstone."

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