Romain Grosjean : "Lotus n'est pas prête pour Melbourne"

Romain Grosjean : Dans la matinée, nous avons rencontré un problème électrique, qui était situé dans le ventilateur de la boîte de vitesses. Le temps d’y accéder et de réparer ce qui n’allait pas, nous avions déjà perdu deux heures et demie d’essais. Nous avons ensuite rencontré un souci avec le MGU-K dans l’après-midi, cela a mis un terme à notre journée d’essais.

R.G. : Oui et non. Il y a des problèmes que nous avions que nous avons résolus et les choses vont maintenant nettement mieux, comme avec les échappements par exemple. Le problème cette année, comme il faut entre deux et trois heures pour résoudre un souci, si vous rencontrez trois pépins de suite, votre journée est déjà terminée. Et c’est ce qui s’est passé ce samedi. Après, pour ce qui est de notre niveau de préparation, nous ne sommes pas encore tout à fait prêts. Il y a plein de choses que nous aimerions tester avant de nous rendre à Melbourne, mais il ne nous reste plus que huit heures d’essais, nous allons donc essayer de passer en revue un maximum de choses ce dimanche. Mais il est clair que cela ne sera pas parfait pour l’Australie, et probablement même pour la Malaisie, mais nous essayerons de faire de notre mieux.

R.G. : Honnêtement, l’essentiel des soucis rencontrés est lié au propulseur. Cela étant dit, vendredi nous avons rencontré un problème sur les échappements qui n’était pas lié au moteur. Plus nous parcourons de tours, plus nous découvrons de problèmes que nous pouvons ensuite résoudre, c’est aussi simple que ça.

R.G. : Je pense qu’il y a des choses plus importantes à faire, notamment au niveau de la cartographie et des freins afin d'extraire plus de performance de la voiture. Nous devons faire en sorte que tous les systèmes fonctionnent ensemble, ce qui n’est pas simple. Nous avons encore pas de mal de travail avant de pouvoir réaliser une simulation de course, à mon sens. La liste des choses qu’il nous reste à faire est trop longue pour que nous ayons coché toutes les cases de cette liste avant Melbourne. Même en Australie, nous n’aurons pas le temps de passer en revue chaque ligne de cette liste. Voilà la situation dans laquelle nous nous trouvons à l’heure actuelle, et nous devons travailler sur les points les plus importants. Je ne le cache pas, la situation n’est pas idéale, et je suppose que les premières courses ne vont pas être faciles, mais on ne sait jamais…

R.G. : Oui, cela pourrait arriver. Si par exemple il faut changer la batterie, cela prend trois heures à trois heures et demie. Si cela se passe lors de la dernière séance d’essais libres, bien sûr que l'on ne pourra pas disputer les qualifications. Le changement de règles est important par rapport à l’an dernier, c’est difficile pour tout le monde, aussi bien pour les motoristes que pour les équipes.

R.G. : Si nous pouvons inscrire quelques points, ce sera déjà un bon résultat. Si nous parvenons à en marquer beaucoup, alors ce sera merveilleux ! Si nous ne terminons pas dans le Top 10 mais nous pouvons apprendre des choses qui nous permettront d’avancer dans la bonne direction, je m’en contenterai aussi.

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