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F1 2012 : Qui avait la voiture la plus rapide ?

ParF1i

Mis à jour 08/12/2012 à 13:50 GMT+1

Quelle voiture était la plus rapide en course cette saison, qui a reculé et qui a le plus progressé ? Voici les réponses.

2012 GP de Corée McLaren Hamilton

Crédit: McLaren

C'est McLaren qui avait la voiture la plus rapide en 2012, devant Red Bull, alors que Ferrari a légèrement progressé par rapport à 2011 : tels sont les enseignements que l'on peut tirer d'une analyse des meilleurs temps signés sur chacun des vingt Grands Prix de la saison écoulée.
Pour la première fois depuis 2010, une monoplace a remporté autant de victoires (sept) qu'une Red Bull. Avec sept succès, la MP4/27 a effectivement fait jeu égal avec la RB8, alors que ses devancières avaient toujours été dominées par les productions de Milton Keynes. Diablement rapide, elle aurait même pu conduire Lewis Hamilton à une deuxième couronne si elle avait été plus solide et si son potentiel n'avait pas été gâché par des pitstops ratés en début d'année.
En outre, le bolide chromé a brillé dans l'exercice des qualifications (huit pole positions), pourtant chasse gardée traditionnelle des Red Bull. Un exploit d'autant plus méritoire que Woking a perdu une pole à Barcelone (pour réservoir insuffisamment rempli) et que Red Bull en a gagné une sur le tapis à Monaco (après la pénalité infligée à Schumacher).
En vitesse pure, comme on le voit sur le schéma ci-dessous, la McLaren a été plus la rapide à neuf reprises (Australie, Malaisie, Espagne, Hongrie, Belgique, Italie, Singapour, Abou Dabi et Brésil), contre sept pour la Red Bull (Bahreïn, au Canada, à Valence, au Japon, en Corée, en Inde et aux Etats-Unis).  En Chine, c'est la Mercedes qui était la plus véloce ; en Grande-Bretagne, la Ferrari ; et en Allemagne, sur le sec logiquement, la Lotus.
picture

2012 Bilan F1i Qui avait la voiture la plus rapide

Crédit: F1i

La vitesse relative s’exprime en pourcentage par rapport au meilleur chrono. Plus la courbe est basse, plus la voiture a été rapide (la ligne orange [zéro] représentant le meilleur temps). Au Brésil, par exemple, la McLaren était la plus rapide, alors que la Red Bull était à 0,17 % du temps de référence et Ferrari à 0,73 %.
Recul de Red Bull
C'est que la dernière création d'Adrian Newey n'a pas été aussi dominatrice qu'en 2011 : l'an passé, la Red Bull avait été la plus véloce lors de 18 Grands Prix sur 19 (94,7 %), alors qu'en 2012, elle ne l'a plus été que 7 fois sur 20 courses (35 %, ce qui confirme le resserrement des forces). La raison de ce recul ? Perturbé par l'interdiction des diffuseurs soufflés (artifice qu'il maîtrisait mieux que ses collègues), l'ingénieux Britannique a dû réapprendre à dessiner une voiture “conventionnelle”. Le patron technique de Milton Keynes a longtemps tâtonné avant de trouver la bonne solution. Sans être la plus rapide sur le papier, la RB8 a pourtant permis au Taureau rouge de coiffer les deux couronnes en raison de sa constance (elle n'a pas connu de passage à vide comme la MP4/27) et, contrairement aux idées reçues, à sa fiabilité, certes inférieure à celle de la Ferrari mais nettement supérieure à celle de la McLaren…
Quant à la F2012, elle n'a été la plus rapide qu'en une occasion (Silverstone), alors que Fernando Alonso l'a menée à la victoire à trois reprises. Ces données rappellent que la performance en Grand Prix dépend de toute une série de facteurs autres que la vitesse pure : fiabilité, capacité à gagner des places au départ, stratégie, exploitation des pneumatiques, réactivité aux conditions climatiques, efficacité lors des pitstops, etc.
2011-2012 : qui progresse ?
La comparaison avec la compétitivité affichée en 2011 est également instructive. Comme le montre le tableau ci-dessous, la McLaren a été le plus fréquemment la meilleure voiture du week-end : son déficit en temps sur la voiture la plus rapide n'est que de 0,18 %, contre 0,50 % en 2011, son retard a donc baissé de 0,32 % (0,50 % – 0,18 %). A l'inverse, le déficit de Red Bull par rapport à la voiture la plus rapide a augmenté de 0,37 % : Milton Keynes est la seule formation à avoir régressé, signe de l'impact de l'interdiction des diffuseurs soufflés.
Ces chiffres montrent également que Lotus a été la troisième monoplace la plus rapide de l'année, devant la F2012. La Rossa a donc clairement été en retrait. Et si la Scuderia a réduit son déficit par rapport à la meilleure voiture (de 0,83 % en 2011 à 0,75 % en 2012), c'est elle qui affiche la progression la plus faible.
On notera enfin que les trois petits Poucets du paddock ont enregistré d'importantes progressions par rapport à l'année passée, et que, dans le milieu de grille, ce sont Williams, Sauber et Force India qui se sont le plus rapprochées de l'excellence.
Si le resserrement des forces se poursuit, 2013 devrait nous réserver d'autres belles surprises !
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