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Superstitions, transpiration et obsession : 10 choses étonnantes sur les pilotes de F1

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 13/03/2015 à 07:31 GMT+1

Superstitions, transpiration et obsessions... Les pilotes de F1 ne sont pas des hommes comme les autres. On fait le point avant la reprise de la saison ce week-end en Australie.

Lewis Hamilton (Mercedes) lors des essais de Jerez 2015

Crédit: Panoramic

Un coeur deux fois plus rapide

Le rythme cardiaque du pilote monte jusqu'à 200 pulsations/minute pendant une course. Sachant qu'en temps normal, le coeur bat 60 à 80 fois par minute. Tout ça pour oxygéner le cerveau. Et pour ceux qui pensent que la F1 n'était pas un sport : un GP est aussi éprouvant qu'un marathon.

4000 calories par jour

Les pilotes sont des athlètes qui suivent un régime strict. Ils mangent 3500 à 4000 calories par jour, soit deux fois plus qu'une personne sédentaire. Pendant une course, le pilote dépense 600 à 1000 calories... par heure !

4 litres de transpiration

Dans un cockpit, l'air ne circule pas. Autant dire que le pilote se trouve dans un sauna qui frôle les 70°C. Le pilote perd jusqu'à 4 litres de transpiration. La solution ? Boire, évidemment. Sauf que l'eau chauffe, elle aussi. "Après 10 boucles, l'eau c'est du thé… De l'eau à 60°C, ce n'est plus du tout agréable", confie Alonso.

5G encaissés

Le pilote est soumis à des forces atteignant les 5 G. Forces qui ne durent que quelques secondes à chaque fois, mais dont la répétition s'avère épuisante sur 60 tours de course. En cas d'accident, les valeurs explosent : Kimi Räikkönen lors d'un crash à Silverstone en 2014.
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Kimi Raïkkönen à Silverstone

Crédit: Imago

Résister à 700°C et 500 km/h

L'équipement du pilote est un bijou de technologie. La combinaison résiste à des flammes de 700°C pendant 12 secondes, tout comme les gants et les sous-vêtements. Le casque résiste à 700°C pendant 45 secondes. Quant à la visière, elle peut encaisser un projectile lancé à 500 km/h.

Piloter... et parler

Communiquer par radio avec son équipe en ligne droite, ça va, mais dans les rues sinueuses de Monaco, ça relève du tour de force. Sebastian Vettel, Lewis Hamilton et Fernando Alonso en sont pourtant adeptes. Pas Kimi Räikkönen, qui avait taclé son ingénieur en pleine course à Abou Dabi en 2012 : "Fiche-moi  la paix, je sais ce que je fais !".

Superstition et sous-vêtements

Romain Grosjean monte toujours du côté droit dans sa Lotus. Felipe Massa garde les mêmes sous-vêtements pendant tout le week-end si celui-ci commence bien. Pastor Maldonado concourt avec le mythique numéro 13. Superstition ou obsession ? Lewis Hamilton, lui, a fini par se débarrasser de ces rituels qui "affaiblissent".

Triathlon et musculation

Jenson Button et Nico Rosberg font du triathlon. Fernando Alonso est un fondu de vélo et s'entraîne de temps en temps avec Alberto Contador. Michael Schumacher était adepte de la musculation. L'Allemand fonçait dans son camion rempli de bancs de muscu, lors des périodes d'essais, dès qu'une réparation sur sa voiture prenait un peu de temps.

Une machine à torture

Les pilotes ont besoin d’avoir un cou particulièrement musclé, car il encaisse 20 à 25 kilos à chaque virage. Pour muscler cette partie du corps, les pilotes utilise une "machine à torture", . Le pilote allongé doit tourner un volant lesté, équipé d’un casque lui-même lesté.

Champion du monde sans permis de conduire

Juan Manuel Fangio a été 5 fois champion du monde de F1, sans permis de conduire ! L'Argentin qui a dominé le circuit dans les années 50 a fini par l'obtenir en 1961, alors qu'il était retraité. Plus proche de nous, Max Verstappen : le Néerlandais va se lancer en F1 à seulement 17 ans, alors qu'il n'est pas en mesure de passer le permis.
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Max Verstappen (Toro Rosso) au Grand Prix du Japon 2015

Crédit: Panoramic

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