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Les Bleus l'ont vu venir

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 25/01/2012 à 00:24 GMT+1

Pour la première fois depuis 2004, l'équipe de France ne sera pas dans le dernier carré d'une grande compétition. Au vu de la teneur de son Championnat d'Europe, ce n'est pas immérité. "Sur l'ensemble de la compétition, on a été trop irrégulier", a estimé Claude Onesta. "Mais l'histoire continue".

2012 Euro Karabatic Bingo

Crédit: AFP

C'était à la vie, à la mort. Tout le monde le savait. Eux, les premiers. Dominés par la Croate, l'ennemi de toujours, les joueurs de l'équipe de France ont été recalés dans leur quête de demi-finale. Avec perte (de leur titre continental) et fracas. Les derniers espoirs de rejoindre le dernier carré se sont envolés après 45 minutes de haute tenue. Avant le chaos, il y avait eu du jeu. De l'ambition, de la concentration, de la détermination. Une résurrection.
"Avant le match, on voulait se bagarrer. On a réussi à le faire pendant toute la première mi-temps, et puis...", a estimé Jérôme Fernandez. Claude Onesta va un peu plus loin : "Le premier sentiment, c'est qu'on a donné tout ce qu'on avait mais que ça ne suffisait pas. Pendant 45 minutes, on a fait un match plein, bien au-dessus de ce qu'on avait fait jusque-là". Et puis, tout s'est détraqué. La Croatie en a profité et s'est finalement octroyé le second billet pour les demi-finales de ce groupe 2. Une implacable logique mais "difficile à encaisser", selon Thierry Omeyer. " C'est dur de perdre, c'est dur... Mais sur l'ensemble de la compétition, on a été trop irrégulier".
Abalo : "Je n'y croyais pas"
Le grand "Fernand", qui a débuté la partie sur le banc, va dans le sens de son copain de chambrée : "Finalement, cette défaite est anecdotique. Le moment où on s'est mis dans le dur, c'est à la fin du match contre la Hongrie. Si on avait tué ce match, la machine se serait mise en route. Là, ça nous a enfoncés encore plus. D'où notre début de match très mauvais contre la Slovénie". Contre la Croatie, les Bleus ont montré un autre visage. Dès les premières minutes. Une attitude plus conquérante. Un aplomb de candidat au titre. Le succès contre la Slovénie les avait reboostés. Mais en Serbie, les Français n'ont jamais été dans l'action. L'évènement a été subi. Au point de ne pas réaliser que la chute était proche ? "Moi, jusqu'à trois minutes de la fin, je n'y croyais pas. Je ne voulais pas croire que c'était fini", avoue Luc Abalo.
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ITW Jerome Fernandez

Crédit: Eurosport

Cédric Sohraindo se montre plus lucide : "A un moment, il faut accepter de perdre. On est très déçu mais on a toujours la culture de la gagne." L'Euro n'est pas terminé que les Jeux Olympiques sont déjà dans toutes les bouches. Forcément. Se servir de Novi Sad pour rebondir à Londres. La mission ne sera pas aisée. Il faudra solidifier de nouveau les bases. Se forger un nouveau mental. Redevenir invincibles. Tout cela passe par une préparation digne de ce nom. "L'équipe n'est pas assez solide actuellement. Dès qu'elle est en difficulté ou qu'elle est menée, elle n'est pas assez conquérante", regrette aujourd'hui Onesta. "En Serbie, on a renoncé progressivement. Mais ça, ce n'est que le début d'autre chose. L'histoire continue."
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