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Bleus: Des Experts à la recherche de maîtrise

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ParEurosport

Mis à jour 21/01/2013 à 11:50 GMT+1

Face à l'Islande, les Bleus ont su décrocher l'essentiel : une qualification en quarts. Mais il faudra encore faire mieux aux prochains tours, alertent-ils.

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Crédit: Eurosport

"En tout cas, la manière importe peu." A sa façon, Jérôme Fernandez a exprimé la réalité brute d'une qualification arrachée difficilement par l'équipe de France pour les quarts du Mondial espagnol. Dimanche, les Experts ont su répondre à la prime urgence : rebondir sous pression, deux jours après la défaite contre l'Allemagne, et sortir vainqueur d'un huitième de finale périlleux face à l'Islande. De quoi redonner le sourire à l'équipe de France, sans complètement dérider les Bleus. "Même s'il y a du mieux, ça ne suffit pas encore", explique William Accambray, venu résumer l'état d'esprit général dans le vestiaire tricolore. La qualification, c'était l'essentiel. Maintenant, il faudra hausser le niveau de jeu pour les tours suivants.
"C'est une victoire en demi-teinte", confirme Cédric Sorhaindo, contraint à un duel éprouvant au cœur de la défense islandaise. Et le pivot tricolore de pointer les limites actuelles de l'équipe de France : "On a été patient jusqu'au bout mais il nous manque encore un petit quelque chose. C'est forcément mieux que contre l'Allemagne mais on ne fait pas de différences." En retrait vendredi, les Experts ont retrouvé leur intensité, tout en restant limités dans leur capacité à faire le décalage. Certainement pas à gauche, où Michaël Guigou et Samuel Honrubia continuent de briller (13/14 au tir à eux deux). Plus à droite, où Xavier Barachet doit composer avec son épaule meurtrie.
 Fernandez : "Une boule à l'estomac"
Du coup, malgré de nombreuses opportunités de s'échapper, les Experts n'ont fait le break que dans la dernière minute de jeu. "On a eu plusieurs fois la sensation de faire la différence mais l'Islande a une farouche volonté de vivre qui lui a permis de rester au contact", observe Claude Onesta. Et selon le sélectionneur français, c'est exactement "ce dont (ils) avaient besoin." "La vraie valeur ajoutée, en plus de la victoire, c'est l'état d'esprit collectif, l'union sacrée même si nous ne sommes pas sur un nuage", ajoute-t-il. "Oui, on gagne de façon un peu médiocre, mais l'envie et la combativité sont des vertus essentielles", appuie Didier Dinart, qui appelle à ce "que la mayonnaise prenne un peu plus".
Pourtant, selon William Accambray, "il faut s'améliorer mentalement plus que tactiquement". "On a commencé avec une boule à l'estomac comme à chaque match éliminatoire", confesse Jérôme Fernandez. Rien de grave, à en croire Onesta, qui s'attend à la même appréhension pour le quart qui se profile face à la Croatie : " On est très lucide sur ce qu'il nous reste à faire pour prétendre à quelque chose. Qui serait stupide pour ne pas ressentir un peu d'inquiétude avant d'affronter la Croatie ? Tant que l'inquiétude ne se transforme pas en peur, elle reste un bon carburant."
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