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France-Croatie - Claude Onesta : "L'atmosphère est chargée"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 23/01/2013 à 12:02 GMT+1

A quelques heures d'affronter la Croatie en quarts de finale (21h30), Claude Onesta, conscient des difficultés de son équipe, estime que "la bagarre finale est lancée".

2013 Mondial Onesta Karabatic Abalo

Crédit: AFP

Avez-vous vu le huitième de finale gagné aisément par la Croatie contre le Bélarus ?
CLAUDE ONESTA : Seulement dix minutes. J’ai pensé que ce n’était pas très utile. Les remplaçants sont entrés très vite, ça a été surtout une revue d’effectif. Pour l’analyse, on a préféré s’attacher à d’autres rencontres plus intéressantes.
La Croatie a eu vingt-quatre heures de récupération en moins. Cela peut compter ?
C.O. : Ça ne se jouera pas sur l’état de fatigue car les deux équipes ont eu des matches relativement simples qui n’ont pas réclamé un investissement majeur en début de compétition. Les deux équipes ne sont pas entamées. On n’est pas fatigué. Luc (Abalo, assis à sa gauche) n’a pas l’air plus fatigué que moi.
Où se fera la différence ?
C.O. : Plus on avance dans le tournoi plus les choix tactiques sont découverts. On ne devrait pas voir de grande surprise sur la façon de jouer des uns et des autres. Ce sont les performances individuelles qui sont déterminantes et la gestion, la maîtrise. Il faut garder ses nerfs sachant que l’élimination est peut-être au bout. On a bien analysé leur jeu, eux ont du faire pareil, les forces sont relativement équilibrées. Il faut s’améliorer et trouver quelques réglages dans les secteurs où c’est nécessaire. Mais on n’a pas cherché à tout révolutionner en 48 heures.
Êtes-vous optimiste ?
C.O. : (Sourires) Mon métier n’est pas d’être optimiste ou pessimiste. Je me concentre sur les armes que nous avons pour mettre la Croatie en difficulté, on va jouer là-dessus. Ce match ne m’empêche pas de dormir. Ce qui est pénible, c’est de ne pas maîtriser autant qu’on le souhaiterait. La première phase de la compétition, même si on peut le comprendre, a été hésitante. On se demande à chaque fois si on va vraiment démarrer. Contre l’Islande, oui. Mais on n’a pas rendu une copie parfaite ni résolu tous nos problèmes. L’atmosphère est plus chargée, on sent que les gens sont rentrés dans leur bulle. La bagarre finale est lancée. Nous sommes prêts pour ce combat.
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