Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

"Le Gérard de 2017 a deux enfants et dort beaucoup moins que celui de 2013"

François-Xavier Rallet

Mis à jour 14/01/2017 à 21:25 GMT+1

MONDIAL 2017 – Quatre ans après sa première sélection contre la Norvège, Vincent Gérard retrouve le pays nordique pour sa 50e cap, dimanche (17h45), à Nantes. Le gardien numéro deux de l'équipe se souvient pour nous de ses débuts chez les Bleus. Forcément un grand moment dans sa carrière.

Vincent Gérard (France) contre le Brésil

Crédit: Panoramic

Ce samedi matin, après l'annonce du forfait de Luka Karabatic, Vincent Gérard, emboîtant le pas de Mika Guigou et d'Olivier Nyokas, s'est présenté à la presse sous la tente montée en contre-bas de l'hôtel de l'équipe de France. Tout penaud. Comme à son habitude. Sans faire de bruit.
Le gardien de but tricolore n'est pas le joueur le plus expansif. Et s'il ambitionne évidemment un jour ce poste de numéro 1 chez les Bleus, il préfère s'en tenir aujourd'hui au rôle qui lui est attribué. Et ne crie pas sur tous les toits son ambition de déloger le monstre qui lui fait barrage.
Alors, quand on lui demande s'il y a un petit duel entre lui et Thierry Omeyer pour savoir qui finira avec le plus de réalisations à l'issue de ce Mondial, le portier de Montpellier, ultime buteur contre le Brésil, botte en touche, le respect pour son aîné en bandoulière : "Après un but, on se charrie un peu avec Titi mais ça s'arrête là."
picture

Vincent Gérard et Thierry Omeyer

Crédit: Panoramic

J'étais stressé forcément
On enchaîne donc sur un souvenir. Celui de sa première sélection. Forcément un rappel agréable pour celui qui fêtera sa 50e cape dimanche contre la Norvège. Un soir d'avril 2013, c'est donc face à ce même pays nordique qu'il a débuté son histoire avec les Bleus. "C'était à Nancy, je m'en souviens bien. J'étais stressé forcément. Il y avait pas mal de personnes de ma famille. C'était un grand moment", se remémore le natif de Woippy, dans le 57. Entré en jeu à cinq minutes de la fin de la partie, il se rappelle "avoir arrêté un tir de l'ailier gauche." Il poursuit : "C'était un match qu'on avait pris par le bon bout. On était à +7 à un moment et puis les Norvégiens étaient revenus très fort."
"Mon 2e arrêt, c'était sur une tentative qui aurait pu les faire revenir à un but. Mais ça reste des très bons souvenirs. Et de rentrer devant mes proches, c'était très fort, comme vous pouvez l'imaginer", ajoute le numéro 12. Près de quatre ans se sont écoulés depuis. Quelles différences existe-il entre le Gérard de 2013 et celui d'aujourd’hui ? "Celui de 2017 a deux enfants et dort beaucoup moins", explique-t-il dans un sourire.
"A l'époque, j'avais 26 ans. J'en ai 30 maintenant. J'ai grandi en maturité, j'ai pris de l'expérience en découvrant notamment la Ligue des champions. Le poste de gardien de but permet à ceux qui le sont de progresser très longtemps." Encore plus vrai pour les remparts de l'équipe de France.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Plus de détails
Publicité
Publicité